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Un portrait de femme (Classiques) Format Kindle
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Henry James débute l’écriture d’Un portrait de femme en 1880, alors qu’il réside à Florence. Son héroïne, Isabel Archer, est une jeune Américaine récemment devenue orpheline qui, à l’invitation de sa tante, part découvrir l’Europe. Au cours d’un voyage qui la mène de l’Angleterre à l’Italie, Isabel, idéaliste et innocente, fait l’apprentissage, parfois douloureux, de la vie, du mariage et de la compassion. Mais jamais elle ne se départit d’une irrépressible soif de liberté.
À travers une galerie de personnages inoubliables, Henry James nous livre une formidable peinture de l’aristocratie du XIXe siècle, et décrit avec brio la confrontation entre l’Amérique et la vieille Europe. Avant-gardiste et lumineux, ce Portrait de femme est l’un de ses plus grands chefs-d’œuvre.
Édition présentée et annotée par Annick Duperray.
Traduction de Philippe Neel.
- LangueFrançais
- ÉditeurLe Livre de Poche
- Date de publication21 septembre 2022
- Taille du fichier2871 KB
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Description du produit
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Dans ce roman publié en 1880, Henry James dépeint avec une virtuosité impressionnante les protagonistes de la haute société cosmopolite de la fin du XIXe siècle, à travers le portrait d'une jeune femme citoyenne du monde. --Nathalie Jungerman
--Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.Biographie de l'auteur
Né en 1843 à New York, non loin de Washington Square, Henry James effectue de longs séjours en Europe avant de quitter définitivement les États-Unis, à l'âge de trente-deux ans, pour s'installer à Londres où il mourra en 1916. Les conflits de points de vue entre l'Ancien et le Nouveau Monde lui inspirent le thème " cosmopolite " de ses premiers romans : L'Américain, Daisy Miller, Les Bostoniennes, mais son art de romancier atteindra sa véritable mesure
avec les chefs-d'oeuvre de la maturité, dont notamment Ce que savait Maisie, Les Ailes de la colombe ou Les Ambassadeurs. Écrivain de l'introspection, ami de Flaubert, Maupassant et Tourgueniev, Henry James est considéré comme l'un des précurseurs du
roman moderne.
Un mot de l'auteur
Né en 1843 à New York, non loin de Washington Square, Henry James effectue de longs séjours en Europe avant de quitter définitivement les États-Unis, à l'âge de trente-deux ans, pour s'installer à Londres où il mourra en 1916.
Les conflits de points de vue entre l'Ancien et le Nouveau Monde lui inspirent le thème " cosmopolite " de ses premiers romans : L'Américain, Daisy Miller, Les Bostoniens, mais son art de romancier atteindra sa véritable mesure avec les chefs-d'œuvre de la maturité, dont notamment Ce que savait Maisie (1879), Les Ailes de la colombe (1902) ou Les Ambassadeurs (1903). Écrivain de l'introspection, ami de Flaubert, Maupassant et Tourgueniev, Henry James est considéré comme l'un des précurseurs du roman moderne.
Quatrième de couverture
Détails sur le produit
- ASIN : B0B8DD3KTK
- Éditeur : Le Livre de Poche (21 septembre 2022)
- Langue : Français
- Taille du fichier : 2871 KB
- Synthèse vocale : Activée
- Lecteur d’écran : Pris en charge
- Confort de lecture : Activé
- Word Wise : Non activé
- Pense-bêtes : Sur Kindle Scribe
- Nombre de pages de l'édition imprimée : 955 pages
- Pagination - ISBN de l'édition imprimée de référence : 2253104485
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 56,548 en Boutique Kindle (Voir les 100 premiers en Boutique Kindle)
- Commentaires client :
À propos de l'auteur

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Publié en 1880, le portrait est celui d’Isabel Archer, jeune Américaine impulsive, pleine de zèle et d’une fraîcheur telle que sa tante, Mrs Touchett (Touch it ?), est allée la chercher à Albany (dans le Massachussetts). Isabel vient par ailleurs de perdre ses parents. C’est un récit hautement moraliste (et même moralisateur à certains égards). Il nous parle de vies désenchantées à l'aube de leurs existences... Bref, c’est le genre de roman qu’il vaut mieux lire quand on a 20 ou 30 ans. Après, on y trouvera peu ou très peu d’intérêt, sans doute. Pour ma part, « Portrait de Femme » fut une révélation littéraire, tout comme Le Rouge et le Noir de Stendhal l’avait été quand j’étais collégien. Ce roman d’Henry James fut après Anna Karénine de Tolstoï, le deuxième à m’ouvrir les portes de la grande Littérature mondiale, alors que je traînais mes guêtres à la fac… Flanqués d’une famille aristocratique très cultivée, où une pléthore de « stratégies de communication très sophistiquée » voit le jour et où les manipulations les plus viles peuvent se tramer et éclater dans l’ombre des secrets, les personnages se débattent comme ils peuvent. Le cynisme est alors considéré par certains comme un signe d’intelligence (comment oublier Ralph ?), histoire de ne pas se confronter aux sujets qui fâchent, tandis que les soupirants se débattent entre folie et dépression… La critique de la corruption des esprits y est phénoménale, le tout dans un décor de vieux manoir anglais (dans un jardin où l’on prendrait le thé… mais aussi à Florence). Henry James dresse donc un tableau saisissant. Et c’est dans une grande tranquillité apparente que le pire se prépare… Toujours se méfier des apparences dans ces milieux-là. Car le plus fort (ou le soi-disant plus intelligent) se doit de dominer et ne pas sacrifier sa propre grandeur. Il trompera ainsi les naïfs et les plus faibles… Terrible constat lorsque jeune, « on » croit tout, et que l’on a tendance à faire confiance à n’importe qui…
Or, Isabel, aussi jeune et intelligente soit-elle (elle a à peine vingt ans), est un peu… naïve. Elle est un peu vaniteuse aussi... Le lecteur sent alors poindre chez les personnages qui gravitent autour d’elle, et dans les mots qu’ils choisissent, des interrogations mais aussi une violence sourde et latente laissant pressentir progressivement la barbarie qui agitera les générations suivantes… Comme le disait George Steiner dans son magnifique essai ( Le château de Barbe Bleu ), « plus une civilisation est grande et sophistiquée, plus son degré de barbarie y est élevé ». Vous me direz que ça ne se passe pas en Allemagne mais en Angleterre. Et vous aurez raison. Mais c’est aussi un livre « européen » écrit par un Américain s’apprêtant à vivre définitivement sur le Vieux Continent. La confrontation entre la culture européenne (une Europe raffinée et amorale, pour ne pas dire corrompue et imbue de son savoir) avec la culture d'une Amérique plus fruste, plus impulsive (mais plus « droite ») servira souvent de trame aux romans de James, lequel égratigne les deux univers. Son regard est acéré et décapant. Comme s’il entrevoyait (il y a des pages d’une lucidité extraordinaire sur le devenir de l’Europe !) les malheurs d’une génération qui croit au Progrès, mais n’a aucun souci pour les pauvres, ni pour les indigents, ni pour les exploités, ni pour la « décence ordinaire » et encore moins pour l’humilité. Dans cette société ultra conservatrice et corsetée de l’ère victorienne, Henry James semble pressentir le mal absolu. Le mal absolu, il le voit d’abord dans les êtres. Pire : il le voit aussi bien dans l’ignorance que dans la connaissance. Difficile dans ce cas, lorsqu’on est jeune, de tenir tous les aboutissants, de croire pouvoir tout maîtriser, même en prenant de l’âge, surtout lorsque les personnages évoluent au sein d’une famille qui s’avère être une vraie saloperie. Dans ce roman prodigieux et touffu (il faut bien le reconnaître), James développe avec maestria l’art de la dialectique.
Bref, Henry James chronique à merveille son époque, avec ses vies très cultivées, très intellectuelles et même « spirituelles », mais bancales, où se dressent tant de secrets, tant de zones d’ombre, tant de squelettes dans les placards, de mystères, de trahisons, de coups bas et de non-dits… Jamais roman n’aura été aussi bavard et aussi psychologique, à tel point qu’il trouve pas mal de détracteurs encore aujourd’hui, à l’heure où la pensée ne vaut plus tripette… Henry James avait un frère, je le disais plus haut. Celui-ci était professeur à Harvard, très branché psychologie (avant même Freud …). Ce point me paraît important à souligner une nouvelle fois car l’un influencera l’autre. Aussi, en Amérique, à cette époque, si la réussite était un « destin » (c’est bien connu…), et la fraîcheur d’une certaine jeunesse une certaine réalité, dans la vieille Europe il en était autrement. La reine Victoria régnait depuis plus de quarante ans et l’orgueil anglais débordait de partout. Isabel Archer (le double parfait d’Henry James à maints égards) veut réussir en Europe. Réussir un bon mariage, réussir sa vie. Qui l’en blâmerait ? Dotée d’une faculté de jugement et de belles réparties, l'héroïne est toutefois rattrapée par sa vanité, par son désir de voir tout en grand. Comme je le disais en préambule (et sans en révéler les grandes lignes), ça sera sa perte. Au fil des chapitres, les personnages nous deviennent de plus en plus intimes. On voit leurs « nœuds » intérieurs, leurs autodestructions, leurs doutes, leurs certitudes et leurs désillusions. Ce sont des êtres qui voient le mal mais courent après celui-ci, si cela peut leur permettre d’avoir plus d’expériences (sic), et plus de connaissance ! Roman éminemment « moderne » (je mets ce terme entre guillemets car ça ne signifie pas grand-chose) ou plutôt contemporain, Portrait de Femme nous montre que si les sociétés changent (en surface), la nature humaine, elle, ne change pas (je sais, ça fait très lieu commun). Avec ce « Portrait au vitriol », vous ne serez pas au bout de vos surprises…
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(1) Ne surtout pas se décourager. Dès les chapitres 6 et 7, les choses se corsent et deviennent stimulantes. La suite est riche en rebondissements. Impossible de lâcher le roman après ça. Bon courage à toutes et à tous.
Cela posé, avec James il faut partir d'un certain nombre de présupposés: les personnages les plus intelligents, subtils, clairvoyants cachent toujours un cancer ou quelque chose dans le genre. Dans "The American", c'est Valentin, ici, très clairement, Ralph Touchett. Ensuite, bien sûr, même s'il s'agit d'une orpheline, les personnages n'ont pas vraiment de problèmes d'argent, sauf s'il s'agit d'en obtenir plus: problèmes de riches (et plus ou moins oisifs), donc.
Ici, James aborde la question du vice et de la vertu et les relations entre les deux. Comme d'habitude, c'est nuancé et par moments torturé. D'abord, l'héroïne innocente et manipulée est encline au péché d'orgueil, qui la fait épouser Osmond, aux goûts esthétiques qu'elle juge exquis (voir aussi la supériorité dont elle pense qu'il fait preuve vis à vis de Lord Warburton). Ensuite, du côté des méchants, Serena Merle s'exclame: "What have I been so vile for?" tandis qu'Osmond ne trouve au bout du compte que peu de satisfaction dans ses machinations occultes (Daniel Touchett le qualifie de "sterile dilettante", termes d'autant plus pertinents qu'il n'a pas d'héritier légitime). Ralph rappelle enfin à Isabel qu'elle a été haïe mais aussi aimée ("Ah, but Isabel, adored"), y compris par Osmond. En quelque sorte, le vice ne paye pas, et la vertu n'est pas exempte de vice.
Il y a enfin la question de la condition féminine. Henriette Stackpole travaille et est indépendante mais plus un sujet de satire qu'autre chose; Serena Merle maîtrise les manières du monde, mais c'est une intrigante; Pansy est soumise sans espoir; la comtesse Gemini, qui révèle à Isabel la vérité sur Osmond et Mme Merle, est elle aussi un sujet de mépris et de moqueries, ce qui ne manque pas d'ironie, dans la mesure où Isabel finit, notamment avec les fiançailles putatives de Lord Warburton et Pansy, où James semble suggérer qu'Isabel pourrait coucher avec son ex-prétendant pour huiler les rouages (en soi encore une machination vouée au mieux à la stérilité) par se trouver involontairement dans un sordide bien plus cru encore que celui de sa comtesse de belle-sœur. Enfin, Isabel ne pourrait s'affranchir de son mariage avec Caspar Goodwood, apr exemple, qu'en abandonnant Pansy, soit une autre femme, à son triste sort.