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![La petite fille aux cheveux noirs (nouvelle horreur) par [Thomas Desmond]](https://m.media-amazon.com/images/I/51FwZtUO1-L._SY346_.jpg)
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La petite fille aux cheveux noirs (nouvelle horreur) Format Kindle
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Si je suis loin des miens, à l’autre bout de la France, c’est pour les protéger.
Si je reste ici jusqu’à ma mort, c’est parce que je n’ai pas le choix.
Si j’écris cette histoire, c’est parce que j’ai perdu l’usage de la parole depuis longtemps.
Si je me dépêche avant que la nuit ne tombe, c’est pour être prête.
Elle arrive…
- LangueFrançais
- Date de publication3 janvier 2017
- Taille du fichier517 KB
Détails sur le produit
- ASIN : B01N5M5X2E
- Langue : Français
- Taille du fichier : 517 KB
- Synthèse vocale : Activée
- Lecteur d’écran : Pris en charge
- Confort de lecture : Activé
- Word Wise : Non activé
- Nombre de pages de l'édition imprimée : 16 pages
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 154,206 en Boutique Kindle (Voir les 100 premiers en Boutique Kindle)
- 1,118 en Horreur
- 4,660 en Fantastique et Terreur
- 23,901 en Littérature (Boutique Kindle)
- Commentaires client :
À propos de l'auteur

Passionné dès l'adolescence par la littérature fantastique (Stephen King, Anne Rice, Dean Koontz, Graham Masterton, Clive Barker, Robert Mc Cammon, etc.), c'est à la suite de la lecture de l'essai "Écritures" de SK que je décidai d'écrire mes premières nouvelles en 2004. Ces quelques histoires présentes sur Amazon sont des sortes de "remake" de ces premiers textes.
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On retrouve dans ce texte une ambiance type hantise classique. On nous montre peu de choses, on en suggère la plupart, un certain mystère plane jusqu’au bout. Et c’est terriblement efficace. J’adore ce type d’ambiance, que je trouve trop rare de nos jours.
J’ai particulièrement aimé l’aspect Hitchcockien de ce texte. J’ignore si c’était voulu, mais j’ai très vite pensé à Fenêtre sur cour, refait à la sauce surnaturelle pour mon plus grand plaisir. L’idée m’a paru originale (pour une fois, le personnage ne subit pas une intrusion mais en aperçoit une chez le voisin), et rend d’autant plus efficace l’épouvante (on est comme l’héroïne témoin des faits, impuissant, et laissé à nos suppositions sur un pourquoi du comment glacial).
Le personnage principal, d’ailleurs, est bien construit et crédible. On ressent bien ses états d’âme, ses traumatismes, ses hantises. Ce qui n’est pourtant pas évident avec ce type de narration ; quand un personnage raconte toute son histoire en direct, on peut facilement tomber dans le résumé survolé. Ici, ça n’a pas été le cas pour la majorité du texte.
Ce que j’ai moins aimé
Enfin, la pirouette finale, avec la lueur de cigarette au loin, m’a bien plu. Mais j’ai récemment lu Rencontre éternelle, du même auteur, qui utilise le même procédé. Mauvaise pioche, j’imagine ; je pense bien que tous les textes de Thomas Desmond ne reprennent pas cette formule. Mais ainsi, ça m’a paru bien moins impactant, comme une redite.
J’ai donc aimé l’idée, mais elle a en un sens été gâché par ce « déjà vu ».
Ce que je retiens au final de La petite fille aux cheveux noirs
Une bonne petite histoire de hantise, qui parvient à être originale tout en mettant en scène une ambiance classique réussie.
Si Rencontre éternelle ne m’avait convaincu qu’à moitié, La petite fille aux cheveux noirs se place parmi mes lectures de nouvelles préférées.
Murphy
Si quelqu’un se trouve happé par une de ces boucles surnaturelles extrêmement actives, il ne peut plus s’en échapper.
ais pour qu’une telle chose arrive il faut que soient réunies bon nombre de circonstances très particulières associées à une grande sensibilité.
Avec la précision d’horloger qui lui est coutumière, Thomas Desmond déroule ce récit captivant en donnant la parole à son personnage central, une femme qui rédige son histoire à l’attention du chef psychiatre de l’établissement où elle s’est volontairement retirée.
Il y a quelque chose de Borges, dans la structure du récit (enchâssement du récit dans un récit) mais aussi dans la qualité du tissu fantastique et horrifique que Thomas Desmond trame ici, de son écriture fluide et posée. La tension monte sans cesse, et c’est votre propre angoisse qu’il utilise pour donner les tours d’écrous.
Un excellent moment de lecture.
Le personnage de cette narratrice contant sa terreur est parfaitement crédible. Sa façon de s’exprimer est fluide, contrôlée, cohérente. Pas de contradiction ni d’hésitation. Elle n’est pas hantée, non, elle a été témoin d’apparitions dans une maison voisine de la sienne et elle entend un enfant demander de l’aide. Et nous, nous sommes des témoins passifs, à travers son regard. Nous partageons ses perceptions, ses ressentis aussi quand elle visite cette maison intrigante.
J’ai aimé la fin de cette nouvelle, où l’on s’aperçoit que l’esprit de cette femme serait finalement prisonnier d’une boucle temporelle. Certains sont persuadés que les murs conservent en eux les traces des évènements traumatisants qui ont eu lieu. Ces évènements, ici le meurtre d’une fillette, continueraient à se produire, encore et encore, dans une sorte d’espace-temps parallèle. Notre narratrice, fragile, brisée par sa fausse-couche, serait peut -être alors plus sensible à ces phénomènes, et malgré elle, elle subirait les interactions de cet autre espace-temps. Elle s’en retrouve captive, revivant nuit après nuit le drame, ressentant l’angoisse de l’enfant.
A se demander même si cette petite fille aux cheveux noirs ne pourrait pas être une extrapolation de son enfant perdu. Finalement, à la dernière ligne, je me pose encore la question de son état psychique…
Un récit réussi.