
Téléchargez l'application Kindle gratuite et commencez à lire des livres Kindle instantanément sur votre smartphone, tablette ou ordinateur - aucun appareil Kindle n'est requis. En savoir plus
Lisez instantanément sur votre navigateur avec Kindle Cloud Reader.
Utilisation de l'appareil photo de votre téléphone portable - scannez le code ci-dessous et téléchargez l'application Kindle.

En savoir plus
Un coeur si blanc Broché – Livre grand format, 29 janvier 1997
Javier Marías (Auteur) Trouver tous les livres, en savoir plus sur l'auteur. Voir résultats de recherche pour cet auteur |
Prix Amazon | Neuf à partir de | Occasion à partir de |
Format Kindle
"Veuillez réessayer" | — | — |
Broché, Livre grand format
"Veuillez réessayer" | 2,60 € | — | 2,60 € |
- Nombre de pages de l'édition imprimée271 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurRivages
- Date de publication29 janvier 1997
- ISBN-102869306903
- ISBN-13978-2869306905
Les clients ayant consulté cet article ont également regardé
Vous n'avez pas encore de Kindle ? Achetez-le ici ou téléchargez une application de lecture gratuite.
Détails sur le produit
- Éditeur : Rivages (29 janvier 1997)
- Langue : Français
- Broché : 271 pages
- ISBN-10 : 2869306903
- ISBN-13 : 978-2869306905
- Poids de l'article : 300 g
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 512,832 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
- 741 en Littérature espagnole
- Commentaires client :
Quels sont les autres articles que les clients achètent après avoir regardé cet article ?
À propos de l'auteur

Découvrir d'autres livres de l'auteur, voir des auteurs similaires, lire des blogs d'auteurs et plus encore
Commentaires client
Les avis clients, y compris le nombre d’étoiles du produit, aident les clients à en savoir plus sur le produit et à décider s'il leur convient.
Pour calculer le nombre global d’étoiles et la ventilation en pourcentage par étoile, nous n'utilisons pas une simple moyenne. Au lieu de cela, notre système prend en compte des éléments tels que la date récente d'un commentaire et si l'auteur de l'avis a acheté l'article sur Amazon. Les avis sont également analysés pour vérifier leur fiabilité.
En savoir plus sur le fonctionnement des avis clients sur AmazonMeilleures évaluations de France
Un problème s'est produit lors du filtrage des commentaires. Veuillez réessayer ultérieurement.
Juan, le narrateur, vient d’épouser Luisa. Tous deux sont traducteurs et interprètes. Immédiatement on comprend que Juan est d’un caractère très particulier, toujours à s’interroger sur tout et n’importe quoi, rongé par une interrogation muette qu’on devine être un secret familial qu’il veut et redoute tout autant découvrir…
Dans la famille « Prise de tête » je demande Un Cœur si blanc ! Il est rare de tomber sur un bouquin aussi exaspérant à lire mais plus extraordinaire encore, de le trouver plutôt bien. J’écris « plutôt » car je ne sais pas vraiment. J’en ressors secoué, assommé, saoulé et comme la littérature est sensée nous procurer des émotions, j’en déduis logiquement que c’est un bon roman.
Pour tenter d’élargir le résumé du livre : ça débute par une longue scène de suicide, très réussie d’un point de vue narratif et le bouquin se clôt par la révélation du secret détenu par le père de Juan, avouée à Luisa et non à son fils, mais qui en fait l’entend d’une pièce où il est caché. Ce final atteint des sommets d’exaspération impatiente pour le lecteur – comme aucun thriller (ce que n’est pas ce livre) de ma connaissance ne l’avait fait jusqu’ici. Entre ces deux séquences, deux très bons passages dont l’un nous fait entrer dans le monde des interprètes des réunions internationales et l’autre où une amie de Juan cherche à rencontrer l’âme sœur par le biais d’un club d’échange de vidéos ; tout le reste n’est qu’un blablabla qui fera fuir les lecteurs novices ou séduira – à la longue – les plus persévérants.
Tout ce qui réjouira les « pour » et repoussera les « contre » réside dans l’écriture de Javier Marías. Un style extrêmement déroutant (du moins pour ce roman, le seul que je connaisse de l’auteur) : Juan s’interroge sans cesse, le genre analyse proustienne mais en beaucoup moins léger et plus pénible, sur les faits et gestes de ceux qu’il fréquente ou côtoie ; les détails sans intérêt particulier abondent et les phrases alambiquées ou agaçantes (« L’accord s’est produit le fameux soir dont je ne dois plus parler, mais j’en dirai tout de même quelques mots. ») se succèdent avec des répétitions de situations où des personnages différents évoluent. Le lecteur à l’impression de déchiffrer un palimpseste où par transparence se distingue un peu, le texte ancien. Par ailleurs, et là moi je m’en réjouis, le texte est truffé de petites phrases ayant valeur d’aphorismes (« Si personne n’était jamais forcé à rien, le monde s’arrêterait, tout flotterait dans une indétermination globale et continuelle, indéfiniment »).
Les thèmes abordés par l’écrivain tournent autour des secrets dans les couples (faut-il les avouer ou non ?), des non-dits (« ce qu’on allait nous dire au téléphone que nous n’avons pas décroché ne sera jamais dit »), de nos proches que nous ne connaissons pas aussi bien qu’on le croît, mensonges/vérité/soupçons…
Il faudra que j’explore plus avant l’univers de cet écrivain pour m’en faire une idée plus précise, mais plus tard, laissez-moi le temps de digérer ce « truc-là ».
« Cette nuit-là en arrivant à l’appartement, nous avons parlé Luisa et moi, brièvement il est vrai et seulement une fois couchés, après deux trajets en taxi. Mais il ne sert plus à rien de parler de cette soirée, mieux vaut en évoquer une autre qui eut lieu quelques jours plus tard, ou ce qui revient au même, il y a peu de temps, plus exactement le jour de mon retour de Genève, à l’issue – ou presque – de mes huit semaines de séjour laborieux, trois après la soirée sur laquelle il ne sert à rien de revenir. Ou peut-être que si, puisque c’est à ce moment-là que l’accord eut lieu. Ou peut-être que non, puisque ce qui eut lieu trois semaines plus tard ce fut un mélange d’accord et de hasard, de hasard et d’accord, d’un peut-être et d’un qui sait. »
Le récit lent, tortueux et envahi d'une surabondance de détails rend parfois la lecture un peu morne, bien qu'il présente un réel intérêt.