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La Terre Poche – 22 février 2006
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De retour de la bataille de Solférino, le Provençal Jean Macquart s’est installé dans un village de la Beauce où il est devenu le valet du fermier Hourdequin. Mais quoiqu’il s’éprenne bientôt de Françoise, la nièce du vieux père Fouan, Jean reste ici un étranger à la communauté villageoise : car le vrai drame qui va se jouer est celui de la terre que Louis Fouan a décidé de partager entre ses trois enfants.
Qu’il s’agisse en effet de la terre ou de la sexualité, c’est le désir de possession brutale qui est au cœur de ce quinzième roman des Rougon-Macquart. Mais ce que souhaite surtout Zola, lorsqu’il fait paraître son livre en 1887, c’est brosser aussi complètement que possible un tableau de la campagne et de la paysannerie, décrite comme une sorte d’humanité primitive. Et parce qu’il n’écarte pas les formes les plus vives ni les plus frustes de cette vitalité élémentaire, son roman a heurté la critique. Mais le public ne l’a pas écoutée et, à la mort de l’écrivain, La Terre demeurait l’un de ses romans les plus lus.
Edition de Roger Ripoll.
- ISBN-10225308221X
- ISBN-13978-2253082217
- ÉditeurLe Livre de Poche
- Date de publication22 février 2006
- LangueFrançais
- Dimensions11 x 2.5 x 17.8 cm
- Nombre de pages de l'édition imprimée512 pages
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Description du produit
Biographie de l'auteur
Détails sur le produit
- Éditeur : Le Livre de Poche (22 février 2006)
- Langue : Français
- Poche : 512 pages
- ISBN-10 : 225308221X
- ISBN-13 : 978-2253082217
- Poids de l'article : 272 g
- Dimensions : 11 x 2.5 x 17.8 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 15,726 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
- Commentaires client :
À propos de l'auteur

Émile Zola est un écrivain et journaliste français, né le 2 avril 1840 à Paris, où il est mort le 29 septembre 1902. Considéré comme le chef de file du naturalisme, c'est l'un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision.
Sa vie et son œuvre ont fait l'objet de nombreuses études historiques. Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour Les Rougon-Macquart, fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire et qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants d'une époque et d'une génération particulière fait l'objet d'un roman.
Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien L'Aurore, de l'article intitulé « J'accuse » qui lui a valu un procès pour diffamation et un exil à Londres la même année.
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Dans la famille Macquart, on tire cette fois Jean, frère de Gervaise, antihéros effacé voire falot, qui s’installe dans la Beauce après la campagne militaire de Solferino. Il n’est qu’une figure secondaire du récit, lequel se concentre sur le père Fouan et ses enfants. Le vieux paysan se décide à partager sa terre entre ses trois enfants : sa fille Fanny, dure et avare, ainsi que ses deux fils Buteau et « Jésus-Christ ».
Buteau porte un nom signifiant, comme souvent chez Zola : il est donc buté mais c’est un moindre défaut, car il n’hésite pas à tuer par appât du gain. Jésus-Christ est un noceur pétomane, qui ne s’intéresse à l’argent que pour le boire et le manger.
« La Grande », octogénaire égoïste et manipulatrice, méprise le partage de Fouan : à la campagne, on n’est plus rien si on ne possède pas de terre (tout comme, dans Germinal, lorsqu’on n’est plus apte à la mine). Les deux romans ont d’ailleurs de nombreux points communs, comme le contexte de crise qui ouvre les deux récits (le charbon et le blé achetés ailleurs). Ou l’incitation à la révolte, cette fois mollement portée par un dénommé Canon, adepte du collectivisme mais surtout pilier de bar et à ce titre grand ami de « Jésus-Christ ». Ou bien encore, dans un tout autre registre, cette possession brutale par les hommes des jeunes filles à peine pubères.
La religion n’est une nouvelle fois pas à la fête, sous les traits de l’irascible abbé Godard, puis du timide abbé Madeline, qui dépérit loin de ses montagnes, tous deux impuissants devant l’impiété de leurs ouailles.
Dans ce roman, Zola traduit son étonnement devant le monde paysan, si vaste et indispensable à la société, mais aussi peu enclin à la révolte malgré l’âpreté de sa condition.
L’objet littéraire aussi est intéressant.
Plus concises qu’au début de la série, les descriptions de Zola ont gagné en puissance, l’inanimé portant les sentiments des vivants, comme cette plaine de Beauce accablée par la chaleur : «… toute végétation disparaissait, il n’y avait plus que la salissure des herbes mortes, que le hérissement dur des chaumes, dont les carrés, à l’infini, élargissaient le vide ravagé et morne de la plaine, comme si un incendie eût passé d’un bout à l’autre de l’horizon. Un reflet jaunâtre semblait en être resté au ras du sol, une lumière louche, un éclairage livide d’orage ; tout paraissait jaune, d’un jaune affreusement triste, la terre rôtie, les moignons des tiges coupées, les chemins de campagne, bossués, écorchés par les roues. »
Par ses personnages outrés, son comique de situation, l’unité de lieu, « la Terre » a tout d’une farce tragique, qu’on pourrait jouer au théâtre.
après les conducteurs de locomotives ( la bête humaine),
et après le commerce ( Au bonheur des dames),
j'ai attaqué non pas les paysans avec La Terre, ( attention à ne pas tomber dans le piège de la généralisation, ce n'est absolument pas un livre sur les paysans français au XIXE siècle ! )
mais un livre sur le drame d'une famille de paysans de la Beauce - en l'ocurence, le père Fouan, et ses trois enfants Fanny, Buteau et Jésus-Christ -
qui se déchire sur un héritage.
Mon avis donc ? Comme souvent chez Zola, des personnages assez hauts en couleur, violents, fainéants, ambitieux, durs ( la "Grande" la soeur de Fouan, crainte de tous ) obscènes... Une oeuvre plaisante à lire malgré tout, intéressante, mais une œuvre un peu trop tragi-comique, souvent obscène, parfois vulgaire. Souvent trop crûe.
Et violente, à la manière dont est traité le vieux Fouan par ses trois fils, dont la déchéance fais penser à celle de Gervaise dans l'assommoir.
Un livre donc qui n'atteint pas le niveau des 4 que j'ai cités plus haut, car qui tient davantage de la farce que du roman, piège dans lequel Zola n'est pas tombé dans l'assommoir.
Je trouve que Zola met trop l'accent sur l'ambition de Buteau, le fils du père Fouan, ou sur ses tentatives de viol sur Françoise.
Je trouve qu'il y est aussi trop question des querelles de l'héritage, ainsi que des "traits de caractère" des différents personnages, notamment Buteau et Jésus-Christ.
Dans la Terre on retrouve cependant les grands traits de l'écrit Zolien : la déchéance humaine, les gamins dévergondés et débrouillards, l'ambition, les conflits de famille, la misère, la violence...
Dommage car je pense que Zola avait les moyens d'en faire une œuvre du niveau de Germinal,
L' Assommoir, du Bonheur des dames, ou même de la conquête de Plassans.
En plus dans cette collection, les notes de l'éditeur permettent une plus grande compréhension des moeurs de ce monde si éloigné de nous en 2015.
J'ai découvert un autre monde et quand aujourd'hui on traverse la Beauce avec ses cultures ultra-mécanisées, on imagine difficilement que ce fut la vie de ces gens là.
Néanmoins, je le recommande à des adultes qui aiment Emile Zola.
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