Simonetta Greggio

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Livres de Simonetta Greggio
Adrien est un quadragénaire parisien, célibataire et sans enfants. Il a perdu le goût de vivre et décide, un soir, de se suicider. Il écrit son testament ainsi qu’une dernière lettre destinée à Nina, la femme de sa vie, la seule qu’il ait aimée d’un amour passionné et inconditionnel.
Nina et Adrien étaient des enfants lorsqu’ils se sont rencontrés. Les souvenirs de leurs vacances d’été passées à Ravello, le joyau de la côte amalfitaine, remontent par vagues à la mémoire de Adrien. Repoussant son suicide d’un soir, puis d’un autre et encore d’un autre, il les met par écrit dans cette longue lettre à Nina, qui devient, au fil des nuits, la bouleversante déclaration d’amour qu’il n’avait jamais osé faire à la jeune Italienne. Adrien avait toujours rêvé de devenir écrivain. Il lui aura fallu attendre cet instant ultime pour oser écrire. À bout de forces mais apaisé, il avale un mélange de médicaments et tombe dans un coma profond. Il ne se doute pas que ses mots vont bouleverser plusieurs existences : celle de Nina d’abord, mais également celle de tous ceux qui, de près ou de loin, vont être touchés par son écriture.
Simonetta Greggio et Frédéric Lenoir signent ce roman à quatre mains pour plonger dans l’absolu et la simplicité de l’amour qu’on cherche toute sa vie et qu’on ne trouve, parfois, qu’au tout début.
Pourquoi ai-je laissé derrière moi mes amis, mes petits frères, ma mère, mon pays ?
Qu’est-ce qui fait qu’un homme tendre comme mon père est devenu un monstre, à un moment donné ?
Quel est ce mal qui m’a rongée jusqu’à presque en crever ?
Cela s’appelle Italie : ma douleur, mon amour, ma patrie.
Un pays qui n’a pas fait les comptes avec le fascisme dont il fut l’inventeur.
Un pays comme une famille, plein de secrets - bruyants, destructeurs, meurtriers. »
Après Dolce Vita 1959-1979 et Les Nouveaux Monstres 1978-2014, Simonetta Greggio poursuit son « autobiographie de l’Italie ». Pour la première fois, elle raconte l’histoire de sa famille, de ses parents, et la sienne. À la violence intime répondent les années sombres et rouges de l’Histoire.
1969. Une bombe explose à Milan et fait seize morts. C’est un massacre, le premier d’une longue série, qui voit le pays durablement endeuillé par les actes de terrorisme.
2010. Le prince Malo se confie au prêtre Saverio. À quatre-vingts ans passés, il sait qu’il ne lui reste que peu de temps à vivre. Sa confession porte sur son existence dissolue, celle d’une aristocratie décadente, et les secrets hautement politiques qu’il a tus jusque-là. Il est l’un des derniers témoins des années les plus glamour et les plus sombres de l’Italie.
Pourquoi et comment ce pays que nous avons tant aimé a-t-il basculé dans le rouge et le noir ? Livre d’investigation construit comme un scénario de film avec flash-back et plans séquences, Dolce vita est le roman de l’Italie entre 1959 et 1979. Affaires de moeurs, scandales financiers, Brigades rouges, enlèvement et meurtre de Moro, mort du réalisateur et poète Pasolini, Cosa Nostra, Vatican… Toutes les grandes affaires qui ont traversé ce pays durant vingt ans sont évoquées ici. Les événements éclairés, les liens occultes mis au jour. Dans la trame du récit se détache peu à peu un fil de sang tissé entre Vatican, Loge maçonnique déviée P2 et Mafia, tandis que se dessine l’ombre d’une autre puissance, l’Amérique, à laquelle l’Italie doit sa libération et un nouveau, plus discret, asservissement.
Dessinant le portrait fascinant d’un pays voisin infiniment romanesque, Dolce vita donne les clés de l’Italie d’aujourd’hui, celle d’un Berlusconi tragicomique. Racontée par le dernier Guépard, son histoire a la saveur douceamère et le charme vénéneux d’une fin de règne qui n’en finit plus, car un pays qui ne fait pas les comptes avec son passé est un pays qui ne cesse de le payer.
Elsa Morante, née à Rome le 18 août 1912, est écrivain, poète et traductrice. Elle épouse Alberto Moravia en 1941, mariage qui durera jusqu’à sa mort le 25 novembre 1985. En 1957, avec L’Île d’Arturo, elle est la première femme récompensée par le prix Strega. La Storia, publié en 1974, figure dans la liste des 100 meilleurs livres de tous les temps.
Ce roman, intime et sensuel, redonne sa voix à Elsa Morante. Ce roman est l’histoire de sa vie.
Blue ne comprend pas comment Nunzio a pu s'évanouir ainsi, du jour au lendemain. Après avoir frappé à toutes les portes, à bout d'espoir, elle décide de retourner au Col de l'Ange, leur village natal, d'où ils sont partis ensemble trente ans auparavant. Depuis, ils ont gravi à deux les marches de la notoriété, devenant lui un architecte en vue, elle un célèbre mannequin à la une des magazines. Dans sa maison de famille désertée, Blue ploie sous les souvenirs qui l'assaillent, cachant ses larmes dans la fourrure de sa chienne Youza, sa seule compagne… Petite, on l'appelait Nine, puis elle est devenue Blue, celle qui faisait tourner les têtes. D'une fleur des champs, d'une escarbille une très belle fille a surgi. Cela ne s'est pas fait sans mal. On a massacré son enfance, son coeur est encore bleu des coups reçus.
Blue sait que son ami, mort ou vif, l'attend ici ; elle ignore que ce voyage est un piège tendu. Quelqu'un d'autre l'attend au Col de l'Ange, quelqu'un qui ne souhaite pas la laisser repartir. Affrontant une violente tempête de neige, elle marchera sur le chemin qui va de la vie à la mort en passant par l'espoir, sous l'oeil de Nunzio, son ange éternel. À la lecture de ce récit vibrant et haletant, on songe à l'univers d'Emily Brontë. Sombres, étincelants, l'enfance et l'amour, la douleur et la perte, le ciel et la terre s'y mêlent et s'y déchaînent avec une singulière intensité.
en attendant un énième procès et le silence a recouvert toute l’histoire... Jusqu’au jour où filles et garçons recommencent à tomber, fauchés par un serial killer étrangement semblable à celui d’autrefois. Le Monstre est-il revenu ? A-t-on commis une erreur à l’époque ?
Le capitaine des carabiniers Jacopo D’Orto mène l’enquête. Proche de la retraite, il n’a plus rien à perdre. Dans une course contre la montre, il fouille la fosse où la boue des mystères italiens s’est amassée. Depuis la Renaissance, le mal refait régulièrement surface dans ce pays qui semble béni des Dieux. L’Italie actuelle paraît pourtant purifiée de ses secrets… mais si, derrière les apparences, il n’y avait que chaos, violence et guerres de pouvoir ?
Deux frères, Alexandre et Yann, aiment la même femme, Maria, rencontrée au milieu des années 1960 alors qu’ils sont tous les trois étudiants. Pendant plus de quarante ans, elle sera le pivot de leur vie et la spectatrice intime de cette histoire d’amour qui va se dérouler essentiellement à Paris, noyau politique, littéraire et artistique d’une France en mutation.
Alexandre, l’aîné, deviendra professeur de lettres, Yann, le cadet, après un passage à l’École Normale Supérieure, sera avocat, Maria écrira des biographies. Le mouvement pacifiste et hippie va laisser place aux paillettes du premier néolibéralisme puis aux différentes crises économiques qui aboutiront à la récession des années 2000, Truffaut tournera Jules et Jim, Lacan endoctrinera des cohortes de jeunes psychanalystes, Althusser étranglera sa femme, Jankélévitch et Levinas croiseront Derrida, Deleuze, et même Lagarde et Michard. C’est Allis, amie d’Alexandre et témoin extérieur, qui nous raconte l’histoire belle mais terrible de ces quarante années d’amour et de trahison.
Emma est vétérinaire de campagne. À quarante-trois ans, au beau milieu d’une vie rude, autarcique et solitaire, elle voit débarquer le jeune Giovanni, adolescent fugueur de quatorze ans, dont elle a autrefois connu les parents, Micol et Raphaël. Ce qui s’est joué entre elle et les parents de Giovanni, elle a voulu l’oublier, l’enfouir au plus profond. Elle souhaiterait que Giovanni parte, mais il reste. Et s’installe peu à peu entre eux une histoire tendre, fiévreuse et maladroite.
Lorsque Micol revient chercher son fils, elle croit comprendre l’irréparable, la liaison entre Emma et Gio. Il y aura procès. Il y aura vengeance. Mais de quoi, et de qui, se venge-ton ? D’un amour qui reste tabou ? Ou d’un passé dont les blessures ne se sont pas refermées ?
Sur un sujet délicat, Simonetta Greggio livre un roman subtil autant qu’âpre et inattendu, porté de bout en bout par la voix d’Emma. Portait d’une femme aux mains nues et rugueuses dont la vie se trouve soudainement bousculée.