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- LangueFrançais
- Dimensions13.8 x 1 x 18.9 cm
- ISBN-102072833833
- ISBN-13978-2072833830
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Détails sur le produit
- Langue : Français
- ISBN-10 : 2072833833
- ISBN-13 : 978-2072833830
- Poids de l'article : 100 g
- Dimensions : 13.8 x 1 x 18.9 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 1,085,769 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
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À propos de l'auteur

Michel Houellebecq a publié plusieurs romans, Extension du domaine de la lutte, Les particules élémentaires, Plateforme et La possibilité d’une île. Il est aussi l’auteur de poèmes (Le sens du combat, La poursuite du bonheur, Renaissance), d’une étude sur Lovecraft, d’essais (Rester vivant, et Interventions 2) et d’un récit accompagné de photographies (Lanzarote). Il a écrit avec Bernard-Henri Lévy une correspondance, Ennemis publics. Son œuvre est traduite dans une quarantaine de langues.
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Le mot qui me reste le plus en refermant ce livre, c'est la crudité. Florent-Claude, le personnage narrateur dépeint, je devrais dire met à nu la dépression, l'apragmatisme (il n'arrive même plus à gérer les gestes de base du quotidien comme la toilette), la perte d'élan vital, l'absence de futur. Rien que pour cet exercice, je ne regrette pas cette lecture.
Mais dans ce théâtre psychique boulversé, vous allez traverser d'autres tableaux aussi bien sentis: la politique, le monde de l'agriculture qui est au premier plan, le sexe (avec son lot de crudité également...), l'addiction, Dieu (là aussi, çà pique un peu), les questionnements assez typiques de la crise de milieu de vie, le couple et l'infidélité, mais l'Amour surtout. Nous passons tous sur la sellette à un moment ou un autre de ce roman.
Je ne m'attendais pas du tout à ce que j'ai trouvé dans ce livre... La qualité d'écriture m'a énormément plu. Les pics envoyés en tout sens vers notre société, sont très bien sentis. Ce qui est livré ici, nous plonge dans une intimité évidemment souvent gênante mais je ne regrette pas de l'avoir vécue tant elle est hurlante de vérité.
L'estime de soi est au centre de "sérotonine": tous l'ont perdue,à commencer par le narrateur,ingénieur agronome (comme Houellebecq...),qui oeuvre à la destruction de l'agriculture,de Monsanto à Bruxelles en passant par les administrations françaises. Ses retrouvailles avec son camarade d'école Aymeric d'Harcourt illustrent la disparition d'un monde ancien...jusqu'à une scène de révolte paysanne quelque peu prémonitoire et à la fin de l'aristocratie rurale.
Car Houellebecq sait saisir mieux que beaucoup l'air du temps,et l'humanité ravagée par la mondialisation est peu ragoûtante : femmes obsédées ,hommes dévalorisés à la libido en berne...le "domaine de la lutte" a bien été étendu et le libéralisme a développé ses ravages au-delà de la liberté des moeurs. Certaines phrases faussemment jubilatoires nous font toucher du doigt l'effondrement d'une société et rarement une dépression collective n'a été aussi bien décrite.
Et Houellebecq a un sens aigu de la géographie: son Paris existe,de Beaugrenelle à la gare Saint-Lazare,tout comme sa Normandie du Livarot et du Calvados.Peu d'écrivains ont aujourd'hui cette sensibilité aux paysages et aux territoires.
"Child in time": ce titre de Deep Purple est la parfaite bande-son de ce roman bien dans la tonalité de notre époque de globalisation ravageuse,et les "âmes mortes" sont désormais le livre de chevet du narrateur...
Un roman habile,qui sait épousr les humeurs du moment ;mais ne crions pas au chef-d'oeuvre,à moins d'ériger l'opportunisme idéologique et la facilité stylistique en vertus littéraires...
C'est un livre qui parle de l'impossibilité d'être lié à autrui, de l'amour impossible entre les êtres, de la seule amitié qui traverse les décennies, celle qui lie le narrateur à un copain de promo, un aristocrate déchu.
Dire que ce roman a anticipé la crise des Gilets Jaunes est faux, on est dans une peinture sociologique, comme toujours avec Houellebecq mais les Gilets Jaunes... Ce n'est pas parce que 2% du roman est consacré à la déconfiture de l'agriculture française et à un soulèvement paysan que le narrateur laisse dans son rétroviseur qu'il faut en tirer de si hâtives et erronées conclusions.
Le narrateur pose un regard sans concession sur sa façon d'être au monde, son incapacité à faire semblant, en cela beaucoup d'entre nous s'y retrouveront, hommes et femmes. Comme toujours, l'auteur s'autorise (et il a raison) quelques formules parfaitement machistes par le biais de son narrateur. Pour autant, il parle aussi d'amour. Ce roman est la fine analyse de ce qui fait que l'amour s'en va, hante, nourrit nos regrets et nos espoirs, nous gonfle d' une énergie salvatrice puis, lorsque l'hyper conscience de soi et des autres s'en mêle, plus rien n'est possible.
En cela, il s'agit d'un portrait universel de l'Homme d'aujourd'hui. Peintre minutieux d'une époque, critique acerbe aux saillies jubilatoires, le narrateur m'a emportée avec lui, m'a secouée de rires car seul l'humour permet de survivre au deuil.
Meilleurs commentaires provenant d’autres pays

His new novel Sérotonine doesn't really stake out any new ground, but this time the author's targets are a little more defined in the novel's journey through a post-society France. We have the familiar lonely, chain-smoking, depressed pill-popping narrator jaded with life reflecting back on his sexual exploits, his unsatisfactory career as a civil servant, who is coming to the conclusion that his existence has been pointless. Mainly to escape out of a dying relationship, independently wealthy 46 year old Florent-Claude Labrouste decides to disappear and in a city like Paris he doesn't have to go too far to get lost; he can just move to a district less frequented by his type of people. From his hotel bedroom near the Place d'Italie in the 13th Arrondissement (one of the few that permit smoking in their rooms) he reflects on what to do next, reminiscing on past sexual exploits and meeting up with old partners and friends.
If that were entirely the tone and the content of Sérotonine it wouldn't be that much different from previous Houellebecq books, and to a large extent there's a sense of the author playing up to his notoriety and enjoying the sense of provocation with a little bit of a smirk as he writes it. Contrary to the initial press reaction there's no great philosophical insights or prophetic visions in the novel's apparent world-weary gloom, but Houellebecq does manage to find fault with and express a comprehensive disdain for various aspects of French history, government, politics, law and society. Industry, architecture and agriculture, popular and high-brow culture, the near impossibility of avoiding modern lifestyle traps all come in for criticism as a reflection on the source of everything that is now wrong with France today and how it got there. It's not just the narrator but society itself that is depressed and suicidal, neurotic, impotent, dried-up and dead inside.
It's a simple enough idea then to tie personal revelations with our social failings, but amidst all the cynicism this brings an unexpectedly tender and even romantic note to Sérotonine, and it's often even highly amusing. There's still some humanity left in Houellebecq, perhaps a great deal more than you might think. Lest you feel that he is mellowing in his old age or that the anti-depressants are actually effective, Houellebecq's view of love is one that turns out to be (almost?) irretrievably twisted by his life experience and he still has the capacity to shock and push buttons. Sérotonine may not be a heavy-weight philosophical analysis of the state of France and the world today, it may not even be the best self-analysis of why the author maintains a nihilistic sense of utter disillusionment, and it may even feel a little bit like self-parody at times, but there's an undeniable element of truth in what the book tells us about the state of the world we are living in today and what it is doing to us.


and the second hand perfect arrived fast

