Patrick Senécal

OK
À propos de Patrick Senécal
Patrick Senécal est né en 1967 au Québec où il vit et enseigne la littérature, le cinéma et le théâtre. Dès son premier roman, en 1994, il devient un auteur culte, réputé pour son intensité dramatique. Mais c’est avec Sur le seuil que son succès explose : best-seller instantané, il est adapté au cinéma en 2003, et les droits américains de remake ont été aussitôt achetés par le groupe Miramax. Ce thriller, pour lequel il semble que l’expression « suspense implacable » ait été inventée, ne vous laissera pas dormir cette nuit...
Les clients ont aussi acheté des articles de
Êtes-vous un auteur ?
Livres de Patrick Senécal
Florence, huit ans, est seule chez elle lorsqu’on la retrouve dans l’appartement familial, en haut d’une épicerie. Personne ne retrouve la trace de ses parents et elle refuse de dire quoi que ce soit. Tranquillement, la vérité apparaît à travers son journal personnel, où elle confie ses réflexions et ses observations sur la vie quotidienne. En apparence, Florence est une petite fille comme les autres. Elle a des amies avec qui elle joue beaucoup. Elle suit des cours de piano, elle interprète Ode à la joie de Bétovune au piano. Elle n’a pas de jouets. Elle n’aime pas en prendre soin.
Quand son papa et sa maman se querellent, ça l’exaspère. Alors elle chante du Katy Perry dans un anglais approximatif. Baaaabiyouhahfaaaillouhwah. Et elle écrit dans son journal intime lequel nous apprend petit à petit la réalité de Flo, qui est en fait... terrifiante.
Pourtant, au cours de ces dernières semaines, je n’ai pas arrêté de penser au mystère qui entoure Malphas et l’homme qui est à l’origine du cégep, Rupert Archlax senior, et c’est pourquoi j’ai décidé de reprendre mon enquête avec l’aide de Simon Gracq, qui ne demande pas mieux.
Or, pendant que je cherche une façon de découvrir le lien qui semble unir Archlax senior à la vieille Fudd, une explication à l’odeur nauséabonde du cégep – encore plus persistante dans le local 1814 où le club de lecture se réunit – et ce qui se cache derrière la porte de métal dans le sous-sol du cégep, moi, Julien Sarkozy, j’ai de plus en plus la certitude que cette session, qui a si mal commencé, court maintenant à la catastrophe !
Ils sont quatre : Dave, Jef, Éric et Loner. Quatre criminels qui, habilement, se sont échappés de prison. Mais la police les a pris en chasse et les cerne de près. Alors ils décident de se cacher pour la nuit dans une villa isolée au nom étrange, Oniria… Et c’est sans aucun doute la pire décision de leur existence !
Depuis qu’il a pris la tête de la société immobilière de son père, Daniel Saul est devenu l’un des hommes d’affaires les plus riches du Québec. Dans la jeune quarantaine, beau, fonceur, intelligent et sans pitié pour la concurrence et les losers, Daniel a tout pour lui et ne se gêne pas pour prendre le reste.
Quand Martin Charron, un financier et ancien confrère de collège, lui propose de devenir membre d’un site Internet secret où tout – mais vraiment tout ! – est possible pour ceux qui le fréquentent, Daniel sait qu’il ne pourra refuser de s’inscrire. N’est-il pas un « puissant de ce monde », comme son père l’a été avant lui et comme Simon, son fils adolescent dont il a la garde exclusive, le deviendra à son tour ?
Or, ce que Daniel Saul a oublié, c’est qu’on ne monte jamais aux enfers, on y descend ! Et leur profondeur, qui est abyssale, n’aura bientôt d’égale que celle de son désespoir !
PRIX DU PUBLIC - SALON DU LIVRE DE LA CÔTE NORD 2010
Bienvenue à Kadpidi, une petite ville tranquille située au cœur d’une région tranquille. C’est là que vit une petite famille tranquille. Joël, le père, est policier ; Martine, sa femme, est propriétaire d’une clinique vétérinaire. Leurs deux enfants sont maintenant des ados et, à la fin de l’été, Nicholas entrera au cégep, Émilie en troisième secondaire.
En ce second samedi de juillet, la trente-deuxième édition du Bal du Chien-Chaud bat son plein au parc Woodyatt et la journée est magnifique. Or, au même moment, le « Humanus Circus » arrive en ville avec ses quatre autocaravanes et ses trois fourgons tirés par des camionnettes.
Bientôt, plus rien ne sera tranquille…
Alice a dix-huit ans. Curieuse, intelligente et fonceuse, elle décide un jour de quitter sa province pour s’installer à Montréal. La métropole. La ville de tous les possibles. À son arrivée, suite à une rencontre inattendue, Alice débarque dans un quartier peuplé d’excentriques. Comme Charles, mathématicien dandy et tourmenté ; Verrue, fumeur de joints et amateur de chansons populaires ; Andromaque, poétesse et tenancière d’un club de strip-tease un peu « spécial » ; ou les inquiétants Bone et Chair, fascinés par la torture. Alice mord la vie à pleines dents, prête à tout pour entrer dans le mystérieux Palais, où les hôtes privilégiés de la Reine Rouge se réunissent pour laisser libre cours à leurs fantasmes les plus extravagants, ou les plus cruels.
Peu de temps après, Étienne remarque un autostoppeur, toujours posté au même endroit au moment où il passe. Pourquoi ne pas le faire monter afin de rompre la monotonie de la route ? Dès la première rencontre, le jeune homme comprend que son passager l’a connu dans son enfance. Mais voilà : Étienne souffre d’amnésie et n’a aucun souvenir de ses jeunes années. C’est alors que les questions surgissent dans son esprit : qui donc est ce passager qu’il a pris l’habitude d’embarquer ? Et qu’ont-ils fait ensemble, dans leur jeunesse ?
Le Passager : un roman d’une tension extrême, par l’auteur des Sept Jours du talion.
Or, de voir dépérir son père perturbe Victor, lui qui a vécu il y a deux ans le décès accidentel de Roxanne, son amoureuse, et dont la peur de la mort s’amplifie en vieillissant. Mais, comme il le confie souvent à sa meilleure amie Lucie, Victor se sait capable de surmonter ses angoisses, et tout cela ne l’empêche pas de vivre sa vie, ni même de chercher une nouvelle âme sœur.
Mais ce soir, sa rencontre avec une flamme potentielle ne s’est pas très bien déroulée et, plutôt que de revenir chez lui, Victor décide sur un coup de tête – qu’il va amèrement regretter quelques heures plus tard – d’assister à la première du nouveau spectacle de Crypto, un jeune hypnotiseur qui aime fouiller, paraît-il, dans les zones sombres de l’humain…
Pendant que la police enquête, Roy est placé en observation dans un hôpital de Montréal. Paul Lacasse, le psychiatre qui traite l’écrivain, considère au départ le cas comme assez banal. La découverte de faits troublants l’oblige cependant à reconsidérer petit à petit son opinion.
Bientôt, ce sont toutes ses certitudes, tant personnelles que professionnelles, qui chancellent. Car, au-delà du drame de Roy, quelque chose de terrifiant se dévoile lentement, quelque chose d’inimaginable et aux conséquences monstrueuses...
Sur le seuil : un suspense d’une redoutable efficacité, écrit par celui que plusieurs considèrent déjà comme le maître du roman d’horreur québécois.
PRIX DU PUBLIC - SALON DU LIVRE DE LA CÔTE NORD 2004
PRIX MASTERTON 2007
Yannick Bérubé, vingt-trois ans, est séquestré au 5150, rue des Ormes, dans la ville de Montcharles, et c’est pourquoi il a décidé d’écrire son histoire. Or, si son récit débute par une banale chute à bicyclette, la suite bascule rapidement dans l’horreur, car la famille qui le retient prisonnier est loin d’être normale : Jacques Beaulieu, le père, est un psychopathe qui ne jure que par le jeu d’échecs et qui se prend pour le dernier des Justes et Maude, l’épouse et la mère, est obsédée par le Seigneur et elle obéit aveuglément à son mari. Quant à la petite Anne, elle est muette et ses grands yeux immobiles ressemblent à des puits de néant. Mais c’est Michelle Beaulieu, l’adolescente, qui semble encore plus dangereuse que son père.
Pour Yannick Bérubé, l’enjeu est simple: il doit s’évader à tout prix de cette maison de fous, sinon il va y laisser sa peau... ou sa raison !
Professeur de littérature, j’étais fin prêt il y a quelques jours pour ma première session au cégep de Malphas. Le directeur pédagogique, Rupert Archlax, m’avait annoncé que j’aurais trois groupes dans le cours 102. Comme c’est celui qui se donne pendant la session d’hiver et que nous étions en août, j’avais tout de suite compris que mes élèves seraient ceux qui avaient coulé le cours à la dernière session. Pour un professeur qui a quatorze années d’ancienneté – les trois premières à Montréal, les autres à Drummondville –, ce n’est pas la situation rêvée. Mais je ne me suis pas plaint : après ce qui est arrivé l’an dernier, je… Enfin, disons que j’étais simplement heureux de pouvoir continuer à enseigner et que le cégep de Malphas, qui est si reculé que même Internet haute vitesse n’est pas encore rendu ici, représentait ma dernière chance ! Et puis, comme je venais de vivre un divorce pénible, je croyais que l’éloignement et le calme allaient m’être bénéfiques. Mais j’ai vite déchanté en ce qui concerne le calme, car Malphas n’est vraiment pas un cégep comme les autres. Tellement que j’en suis à me demander combien il me restera d’étudiants en vie à la fin de la session…
Mais depuis quelque temps, alors qu’il s’acharne à réécrire les scènes pivots de l’intrigue, force lui est d’admettre que, malgré son indéniable talent littéraire, il n’arrive pas à insuffler à son manuscrit ce « petit quelque chose » qui en ferait un bon, un vrai, un excellent roman noir.
Or, ce petit quelque chose, Michaël le découvre un jour dans une nouvelle « très mal écrite » d’une de ses étudiantes, Wanda Moreau, qui y relate l’assassinat pour lequel elle a été condamnée. Une étrange relation s’installe aussitôt entre la meurtrière, avide des conseils littéraires de son professeur, et l’apprenti-écrivain, fasciné par cette femme qui a connu la vraie noirceur. Pourtant, quand Michaël réussit à insuffler l’élan qui manquait à son roman grâce à Wanda, il ne lui en dit rien. Car, après tout, elle n’est pour lui qu’une source d’inspiration…
L’Autre Reflet : quand, à travers un thriller noir qui nous entraîne au plus profond de l’abîme, Patrick Senécal s’interroge sur la création littéraire, le milieu du livre et le succès commercial.
- ←Page précédente
- 1
- 2
- Page suivante→