Lucie Cémieux

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À propos de Lucie Cémieux
Lucie Cémieux vit en Bretagne.
Secrétaire Médicale dans un établissement de soins à Brest, elle écrit pour elle dans un premier temps puis partage ses récits avec ses proches.
En novembre 2016, elle publie en auto-édition son premier roman "Juste pas Possible!". Une rencontre improbable entre Agathe et Antoine. Un tendre récit qui fait voyager le lecteur entre Paris et le Conquet.
En mai 2017 : "Y A UN TRUC!", un second roman avec en toile de fond, une intrigue policière, entre Bordeaux et le Vieux-Boucau permet de découvrir des personnages hauts en couleur.
En mai 2018 sort : "Comme avant..." Une voiture volée aux gendarmes sera le prétexte à livrer une histoire d'amitié entre Laurette et Rose, deux amies d'enfance. De Sancerre à l'île de Batz, ce récit rythmé renoue avec son style si particulier.
En février 2019 : "Dégage, Simone!" entraîne le lecteur jusqu'en Corrèze. Lisa, personnage principal de ce roman, doit vendre la ferme de son grand-père, décédé depuis deux ans. C'est sans compter sur l'esprit inventif de l'auteur. Un récit en forme d'hymne d'amour à la terre et à ceux qui la travaillent.
En mai 2020 : "D'abord Cavalière" vous entraîne entre Paris et la Normandie. Thomas, avocat parisien élève seul sa fille Inès, âgée de dix ans. La fillette découvre l'équitation dans le centre équestre d'Angèle. Dès la première leçon, Inès va nouer des liens très forts avec la monitrice et découvrir une véritable passion pour les chevaux. Son père, terrorisé autant par l'animal que par le sport, va pourtant l'accompagner. Un parcours semé d'embûches qui va les emporter l'un comme l'autre vers une nouvelle vie. La passion du cheval ou la sensation d'avoir enfin trouvé sa place.
Pour contacter l'auteure: livres@luciecemieux.fr
Facebook: Lucie Cemieux
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Livres de Lucie Cémieux
Si, par une nuit glaciale, Agathe, jeune chef d'entreprise, ne l’avait pas obligé à quitter son banc, il serait sans doute mort de froid.
Cabossés par la vie, ces deux personnages que tout oppose vont s'apprivoiser et voyager entre Paris et Le Conquet. Là-bas, au bout du monde, Robert, un marin breton au cœur tendre, va les aider à se reconstruire et éviter qu’ils ne restent en rade... en rade de Brest!
-Extrait :
Je me demande si j’ai raison de laisser Inès s’investir autant dans ce club, auprès des chevaux. Elle me répète tout le temps qu’elle sera cavalière.
-Plains-toi ! Sais-tu la chance que tu as ? Rien n’est pire qu’une ado qui cherche sa voie sans la trouver ou qui ne s’intéresse à rien. Sa passion l’aide à grandir et lui donne un objectif à atteindre. Le rêve !
-Monitrice d’équitation, tu parles d’un métier ! Tous ces bourricots à nourrir, loger, nettoyer, soigner, sortir, rentrer. Sans compter les cours à donner et tout le reste : les pâtures à entretenir, le foin, la paille, les boxes à faire, la compta… Tous les jours, sans relâche. Les concours du dimanche, lever à l’aube, patauger dans la boue, enseigner sous un soleil de plomb au milieu de la carrière ou dans le froid du manège. Franchement, je rêve d’autre chose pour elle !
-Mais Thomas, tu ne dois pas rêver à sa place !
Mais voilà que les souvenirs reviennent, éclairant les liens qu’elle a tissés avec Papejules et ce pays. Ses racines à elle sont bien là. Sa rencontre tout à fait inattendue avec Simone, installée dans le grenier de la maison, viendra tout bouleverser.
Qui, dans ce dilemme, va l’emporter ?
Son obéissance aux décisions paternelles ou son profond désir de vivre dans cette ferme qu’elle aime tant ?
Extrait :
Mais tant de choses lui échappaient. Comme elle le faisait déjà avec son père, ils partageaient tous les deux leurs petits secrets, leurs souvenirs, un langage codé et de longues conversations qui semblaient passionnantes. Parfois, il se sentait totalement exclu de leur charabia et de leurs regards complices. Corentin réalisa que si les néons du bloc opératoire éclairaient sa vie, pendant ce temps, sa fille avait capté toute l’histoire et la lumière de ce pays.
Mais que voulait-elle changer vraiment dans son existence ?
Elle fit un bond en arrière en étouffant un cri dans sa main. L’homme parlait tout doucement, d’un ton suppliant, il disait : « Aidez-moi, je vous en prie ! ».
Abasourdie, elle s’approcha en douceur, dans un style « un pas en avant, deux pas en arrière ». L’inverse sans doute, puisqu’elle était désormais en mesure de toucher les chaussures. Intimidée tout à coup, elle chuchota un :
- Mais qui êtes-vous ?
- Maximilien van Hoff.
- Monsieur van Hoff, le kidnappé ?
- Oui. Aidez-moi, s’il vous plaît. Ils me cherchent certainement.
- Vous avez réussi à vous échapper ? Pouvez-vous marcher ?
- Oui, je crois.
Comme un enfant, roulé en boule sur lui-même, il prit d’infinies précautions pour prendre appui sur son coude. Il respirait difficilement et tentait de s’asseoir dans l’herbe, toujours caché dans le feuillage dense de l’oranger du Mexique. Sidérée, Clarisse découvrait que le célèbre patron, séquestré depuis plusieurs semaines, faisait une apparition aussi inattendue que misérable dans son jardin.
Lorsqu’il se libéra du feuillage et laissa son visage apparaître, elle comprit mieux ses gémissements. La douleur s’inscrivait en noir et bleu sur sa face tuméfiée et crasseuse. Son regard perdu exprimait l’ampleur de son désarroi.
Spontanément, elle s’agenouilla devant lui et lui chuchota :
- Mais qui vous a fait ça ?
- Un fauve !
Comme Rose, iriez-vous lui porter secours ? Oui, sans doute !
L'amitié, l'art, le désir d'être enfin soi-même font briller ce roman qui vous entraînera au cœur des vignobles de Sancerre jusqu'à l'île de Batz. Une escalade d'évènements inattendus va bouleverser leurs vies à tous.
Si vous n’avez pas encore de meilleure amie, cette histoire va vous donner envie de vous en faire une très vite.
Extrait : Depuis l’enfance, elles s’offraient des instants de délire à tous propos, mélangeant le sérieux et le drôle, le présent et le passé, le joyeux et le triste.
Une façon pour elles de ne pas grandir, de ne pas vieillir, de ne pas se sentir arrivées à la moitié du chemin.