Jean Raspail

OK
Les clients ont aussi acheté des articles de
Êtes-vous un auteur ?
Livres de Jean Raspail
" Une épopée de la douleur et de la solitude. L'histoire des Indiens du cap Horn, détruits par le monde moderne après des millénaires de survie dans le vent noir, le froid fou et les tempêtes monstres. D'outre-tombe, ces fantômes, pauvres d'entre les pauvres, nous parlent. Et nous comprenons trop bien ce qu'ils ont à nous dire... " Michel Déon, Le Figaro magazine.
" Le livre le plus beau, c'est-à-dire le plus humain, le plus impressionnant que j'aie lu depuis longtemps. Non pas bien écrit, mais superbement écrit, sans apprêt, avec la force du naturel. Avec la violence magnifique et désespérée d'une infinie compassion pour un peuple, une peuplade, celle des Alakalufs, isolée, perdue, oubliée dans les solitudes glacées de la Terre de Feu. Un roman, un récit, un long cri magnifique de fraternité pour restituer un destin, pour rendre justice à ces hommes qui ont tout perdu, jusqu'à leur langue, leur identité, et qui vont disparaître de la planète. " Francis Mayor, Télérama.
" Dans la nuit, au midi de notre pays, cent navires se sont échoués, chargés d'un million d'immigrants. Ils viennent chercher l'espérance. Ils inspirent la pitié. Ils sont faibles... Ils ont la puissance du nombre. Ils sont l'Autre, c'est-à-dire multitude, l'avant-garde de la multitude. À tous les niveaux de la conscience universelle, on se pose alors la question : que faire ? Il est trop tard.
Paru pour la première fois en 1973, Le Camp des Saints, qui est un roman, relève en 2011 de la réalité. Nous sommes, tous, les acteurs du Camp des Saints. C'est notre destin que ce livre raconte, notre inconscience et notre acquiescement à ce qui va nous dissoudre.
C'est pourquoi, en guise de préface à cette nouvelle édition, dans un texte intitulé Big Other, j'ai voulu, une dernière fois, mettre un certain nombre de points sur les i. " J.R.
Nous sommes pourtant en 1993. L'autorité de Rome n'est plus contestée depuis le concile de Constance qui déposa Benoît XIII, le dernier des antipapes d'Avignon, en 1417. La trace des « Benoît » s'est perdue, entre Provence et Aveyron. Le Grand Schisme qui déchira l'Eglise catholique est oublié. La querelle est éteinte, l'affaire close. Close à jamais ? Qui donc peut l'affirmer?
Ce livre a vu le jour en 1998, sous le titre flamboyant de Hurrah Zara ! Nous ne pouvions, mon éditeur et moi, prévoir que ce nom sacré de Zara, première souveraine von Pikkendorff, allait devenir l'enseigne d'une chaîne de prêt-à-porter féminin ! Pour l'honneur des innombrables Pikkendorff et pour le mien, il fallait, dès la première opportunité, laver l'affront, et redonner au livre un titre qui reflétât la grandeur de cette prestigieuse famille.
Les Pikkendorff, c'est l'Europe. La vieille et éternelle Europe. La vraie. La nôtre. La mère de la civilisation occidentale. Von Pikkendorff pour les Germaniques, de Pikkendorff pour les Français, Pikkendoe pour les Britanniques... Je les ai cherchés, je les ai trouvés, je les ai connus, je les ai enviés. Leur élan, c'est un socle sûr, un recours, une forme d'exemple.
Je ne veux pas qu'on les oublie, de telle sorte qu'ils nous abandonnent, qu'ils nous dédaignent. Telle est la raison principale, profonde, essentielle de la présente réédition. Fermez le ban !
Jean Raspail
Histoire passionnante élevée au rang des grandes aventures de l'esprit, Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie a valu à son auteur, Jean Raspail, le Grand Prix du roman de l'Académie française en 1981.
Ce Sud du Sud est mon pays. Nul ne pourra plus m'y rattraper.
J. R.
Prospère et lumineuse autrefois, la Ville est presque abandonnée. Le télégraphe a été coupé. Plus aucun train n'arrive à la gare, ni plus aucun navire au port. La population s'est enfuie. Des bandes incontrôlées errent à travers le pays. Du monde extérieur aucune nouvelle ne parvient depuis déjà de nombreux mois. C'est la vie qui s'en est allée. Le souverain héréditaire ne règne plus que sur son château et sur une poignée de fidèles que l'ombre est sur le point d'effacer...
Pour rompre ce mortel encerclement, pour savoir où est passée la vie, à quoi ressemble ce qui les entoure et quelle est la signification de tout cela, sept cavaliers quittent la Ville au crépuscule sans espoir d'y retourner jamais.
Commence alors le plus étrange des voyages. La Montagne, la Grande Forêt, recèlent des peuples insoupçonnés. On entend de lointains bruits de bataille, mais la vérité, encore, se dérobe. Surviennent des aventures à propos de choses essentielles comme l'amour, la fraternité, l'espérance ou la charité.
Au fur et à mesure du récit, les signes se multiplient. De l'autre côté du fleuve, au terme du long voyage, s'étendent d'immenses contrées surpeuplées dont nul ne connaissait l'existence. Et si c'était déjà cela, le monde perdu et retrouvé ?
Des sept cavaliers qui avaient quitté la Ville, deux, seulement, connaîtront la réponse.
Surgissent alors de nombreuses questions : Pourquoi deux portraits de femmes, peints à cinq siècles de distance, se ressemblent-ils tant ? Pourquoi Salvator de Orth, jeune homme riche et comblé, qui, par désespoir d'amour, s'était retiré dans un monastère d'Auvergne, en ressort-il trente ans plus tard pour courir s'enfermer dans un phare, en Bretagne, d'où il appelle au secours son ami d'enfance, Frédéric ? Et pourquoi Frédéric Fons, écrivain vivant en Provence, répondant à cet appel et partant pour la Bretagne en compagnie de la jeune femme aux yeux bleus, trouve-t-il sur son chemin des messagers involontaires pour jalonner la piste : Yves, un petit garçon ; sir Thomas Murdoch, amiral britannique ; Hervé Le Guen, un marin, le cardinal Hohenlo, étrange prélat romain, le commissaire divisionnaire Kersaint...
De rebondissement en rebondissement, c'est l'amour, thème majeur de ce roman, qui en forme la trame et son double regard, celui des Yeux d'Irène. Le temps présent aussi le révèle. Il l'éclaire de lueurs sombres...
Troublante création, et inattendue sous la plume de Jean Raspail, ce livre est écrit avec l'allégresse de la vie et un tempérament d'écrivain qui sait mêler le rêve et la réalité. Cela, les lecteurs de Jean Raspail le savent déjà. Aux autres, nous souhaitons la bienvenue et l'immense plaisir de la découverte !
Tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin aux Antilles ont lu les deux célèbres tomes de Secouons le cocotier que Jean Raspail a consacrés à ces îles, ou leur réédition en un seul volume. Best-seller de la Caraïbe depuis plusieurs années, devenu un classique, loué sans réserve ou violemment critiqué, mais extraordinairement libre, ce livre n'a laissé personne indifférent.
Avec Bleu caraïbe et citrons verts, Jean Raspail ne nous donne pas une suite, ni tout à fait une fin, mais plutôt un contrepoint romantique. Cette fois encore, l'itinéraire de Jean Raspail n'est pas banal : la piste perdue des Indiens Caraïbes, qui furent pendant des siècles-les seuls maîtres de ces îles. Cette piste le conduit d'Haïti aux îles Grenadines, en passant par Saint-Barthélémy, Saint-Eustache, Saint-Kitts, la Guadeloupe, Marie-Galante, la Dominique, la Martinique, et même par Lausanne et Nancy, ce qui n'est pas le moins surprenant. Et bien d'autres personnages surgissent au détour de cette piste caraïbe... Pour ses adieux aux Antilles, Jean Raspail a choisi des sentiers résolument écartés. Ce sont les seuls souvenirs qui durent.
C’est l’occasion séance tenante de repartir en voyage, et au galop,avec les Indiens d’Amérique, de disserter sur certains aspects de la langue française, de s’interroger sur des débats de société, et de rendre hommage à des écrivains et voyageurs au style de vie étincelant qui continuent à fasciner, et qui offrent des horizonsinaltérés.
Jean Raspail
Maintenant, ils roulent vers le nord. Ils ont quitté la Ville juste à temps, avant que l'invasion sournoise venue du sud, et dont ils ont été les seuls à percevoir la nature, ne recouvre la cité de son uniformité implacable. Trente-cinq compagnons de hasard qu'un même instinct de liberté a réunis dans cet antique train jaune et or, relique d'une époque glorieuse de l'histoire du Septentrion. Autour de Kandall, de Clara de Hutte et du narrateur Jean Rudeau, il y a des femmes, des enfants, cinq dragons, quatre hussards, deux mécaniciens, un vieux montreur de marionnettes, un prêtre, quelques autres encore. Trente-cinq : les hommes du refus.
Ils roulent vers le nord, à travers forêts et steppes. À travers l'espace et le temps qui s'étirent.
Un jour, ils comprennent qu'ils sont poursuivis. Qui les poursuit ? Et pourquoi ? Jusqu'à quand brillera au-dessus d'eux l'étoile qui semble les protéger ? Échappe-t-on aux masses humaines, aux milliers de milliers, à la multitude anonyme ?
- ←Page précédente
- 1
- 2
- 3
- Page suivante→