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![Je médite jour après jour par [André Christophe]](https://m.media-amazon.com/images/I/41YN6O34RQL._SY346_.jpg)
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Je médite jour après jour Format Kindle
Prix Amazon | Neuf à partir de | Occasion à partir de |
Ce livre est la version mise à jour et adaptée au format
non-illustré du texte de Méditer, jour après jour. Pratiquer
la méditation, c'est s'asseoir régulièrement pour entraîner
son esprit à rester attentif. C'est aussi une attitude mentale,
une façon de lâcher prise et de modifier son rapport à soi,
au monde. Ce travail d'affûtage demande une clarté et une
intelligence que nous apportent les leçons de Christophe
André. À la manière d'un bréviaire, ce texte est destiné à
accompagner le parcours de ceux qui se lancent dans la
méditation ou qui approfondissent leur pratique.
- LangueFrançais
- ÉditeurIconoclaste
- Date de publication17 décembre 2014
- Taille du fichier11740 KB
Description du produit
Revue de presse
Le tableau est petit, le lieu qu'il dépeint est sombre, mais on a le sentiment d'un vaste espace. C'est le génie de Rembrandt, qui fait voyager notre regard dans toutes les dimensions. En largeur, depuis la gauche, d'où irradie la lumière du jour, vers la droite, où celle du feu est fragile, presque dérisoire; le dialogue d'un soleil qui éclaire sans réchauffer et d'un feu qui réchauffe sans éclairer ; soleil de la raison et feu de la passion, deux ingrédients pour philosopher ? En hauteur, avec cet escalier en colimaçon qui relie profondeurs secrètes de la cave et mystères obscurs de l'étage. En profondeur, depuis le fond du tableau où siège le philosophe jusqu'au cercle de ténèbres qui l'entoure. Mais le sentiment d'espace vient aussi du jeu subtil entre le dévoilé et le caché. Ce qui importe, c'est ce qu'on imagine : de l'autre côté de la fenêtre, derrière la porte de la cave, en haut de l'escalier. Et le plus vaste de ces univers cachés à nos yeux qui sont passés trop vite : l'esprit du philosophe, son monde intérieur. Ténèbres et pénombres, un peu de lumière, un peu de chaleur. Et un esprit en marche. Est-ce à cela que ressemble notre intériorité ?
Méditer c'est s'arrêter
S'arrêter de faire, de remuer, de s'agiter. Se mettre un peu en retrait, se tenir à l'écart du monde.
Au début, ce qu'on éprouve semble bizarre : il y a du vide (d'action, de distraction) et du plein (tumulte des pensées et des sensations dont on prend soudainement conscience). Il y a ce qui nous manque : nos repères et des choses à faire ; et, au bout d'un moment, il y a l'apaisement qui provient de ce manque. Les choses ne se passent pas comme à «l'extérieur», où notre esprit est toujours accroché à quelque objet ou projet : agir, réfléchir sur un sujet précis, avoir son attention captée par une distraction.
Dans cette apparente non-action de l'expérience méditative, on met du temps à s'habituer, à voir un peu plus clair. Comme dans le tableau. Comme lorsqu'on passe de la lumière à l'ombre. Nous sommes entrés en nous-mêmes, pour de vrai. C'était tout près de nous, mais nous n'y allions jamais. Nous traînions plutôt dehors : à notre époque de sollicitations effrénées et de connexions forcenées, notre lien à nous-mêmes reste souvent en friche. Intériorités abandonnées... les extériorités sont plus faciles, et plus balisées. Alors que l'expérience méditative est souvent une terre sans sentiers. Dans la pièce où médite le philosophe, il y a moins de lumière, alors il faut ouvrir les yeux plus grand. En nous-mêmes aussi : il y a moins d'évidences et de réassurances, alors nous avons à ouvrir plus grand les yeux de notre esprit.
On pensait, on espérait trouver le calme, le vide. On tombe souvent sur un grand bazar, du tapage, du chaos. On aspirait à la clarté, on a trouvé la confusion. Parfois, méditer nous expose à l'angoisse, à la souffrance, à ce qui nous fait souffrir et qu'on évitait en pensant à autre chose, en s'agitant ailleurs. --Extrait
http://www.editions-iconoclaste.fr/spip.php?article1549 --Revue de presse --Ce texte fait référence à l'édition paperback.
Biographie de l'auteur
Extrait
Le tableau est petit, le lieu qu'il dépeint est sombre, mais on a le sentiment d'un vaste espace. C'est le génie de Rembrandt, qui fait voyager notre regard dans toutes les dimensions. En largeur, depuis la gauche, d'où irradie la lumière du jour, vers la droite, où celle du feu est fragile, presque dérisoire; le dialogue d'un soleil qui éclaire sans réchauffer et d'un feu qui réchauffe sans éclairer ; soleil de la raison et feu de la passion, deux ingrédients pour philosopher ? En hauteur, avec cet escalier en colimaçon qui relie profondeurs secrètes de la cave et mystères obscurs de l'étage. En profondeur, depuis le fond du tableau où siège le philosophe jusqu'au cercle de ténèbres qui l'entoure. Mais le sentiment d'espace vient aussi du jeu subtil entre le dévoilé et le caché. Ce qui importe, c'est ce qu'on imagine : de l'autre côté de la fenêtre, derrière la porte de la cave, en haut de l'escalier. Et le plus vaste de ces univers cachés à nos yeux qui sont passés trop vite : l'esprit du philosophe, son monde intérieur. Ténèbres et pénombres, un peu de lumière, un peu de chaleur. Et un esprit en marche. Est-ce à cela que ressemble notre intériorité ?
Méditer c'est s'arrêter
S'arrêter de faire, de remuer, de s'agiter. Se mettre un peu en retrait, se tenir à l'écart du monde.
Au début, ce qu'on éprouve semble bizarre : il y a du vide (d'action, de distraction) et du plein (tumulte des pensées et des sensations dont on prend soudainement conscience). Il y a ce qui nous manque : nos repères et des choses à faire ; et, au bout d'un moment, il y a l'apaisement qui provient de ce manque. Les choses ne se passent pas comme à «l'extérieur», où notre esprit est toujours accroché à quelque objet ou projet : agir, réfléchir sur un sujet précis, avoir son attention captée par une distraction.
Dans cette apparente non-action de l'expérience méditative, on met du temps à s'habituer, à voir un peu plus clair. Comme dans le tableau. Comme lorsqu'on passe de la lumière à l'ombre. Nous sommes entrés en nous-mêmes, pour de vrai. C'était tout près de nous, mais nous n'y allions jamais. Nous traînions plutôt dehors : à notre époque de sollicitations effrénées et de connexions forcenées, notre lien à nous-mêmes reste souvent en friche. Intériorités abandonnées... les extériorités sont plus faciles, et plus balisées. Alors que l'expérience méditative est souvent une terre sans sentiers. Dans la pièce où médite le philosophe, il y a moins de lumière, alors il faut ouvrir les yeux plus grand. En nous-mêmes aussi : il y a moins d'évidences et de réassurances, alors nous avons à ouvrir plus grand les yeux de notre esprit.
On pensait, on espérait trouver le calme, le vide. On tombe souvent sur un grand bazar, du tapage, du chaos. On aspirait à la clarté, on a trouvé la confusion. Parfois, méditer nous expose à l'angoisse, à la souffrance, à ce qui nous fait souffrir et qu'on évitait en pensant à autre chose, en s'agitant ailleurs. --Ce texte fait référence à l'édition paperback.
Détails sur le produit
- ASIN : B00UAJVLWW
- Éditeur : Iconoclaste (17 décembre 2014)
- Langue : Français
- Taille du fichier : 11740 KB
- Synthèse vocale : Activée
- Lecteur d’écran : Pris en charge
- Confort de lecture : Activé
- Word Wise : Non activé
- Nombre de pages de l'édition imprimée : 268 pages
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 13,233 en Boutique Kindle (Voir les 100 premiers en Boutique Kindle)
- 26 en Bouddhisme (Boutique Kindle)
- 179 en Thérapie par la méditation
- 199 en Méditation bouddhiste
- Commentaires client :
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Si l'on a une activité quelconque, c'est un principe de bon sens qu'il faut s'y concentrer. "Age quod agis". Et c'est aussi un principe Zen, pas récent du tout. Maintenant, sous une forme édulcorée, c'est devenu une affaire commerciale autour du buzz-word américain "mindfulness". Succédané de Zen, un "satori" qui n'en est pas un, spiritualité absente. Pourtant la conscience bien comprise ne peut que déboucher sur une transcendance ; la beauté, l'humour, y sont déjà des voies d'accès, mais l'auteur ne s'en préoccupe pas.
Michel Onfray disait que "dans les 6000 pages des oeuvres de Freud, on chercherait vainement une définition claire et précise de l'inconscient". Alors dans ce livre sur la conscience, y a-t-il une bonne définition de la conscience ? On trouve une tentative p. 90. "Ressentir et percevoir" dit l'auteur. D'accord, la sensation c'est l'influx nerveux provenant des organes sensoriels, la perception c'est ce que produit une interprétation par des automatismes mentaux fort élaborés (ces automatismes constituent un "subconscient" qui n'a pas une frontière nette avec le conscient). Et puis, trois sortes de conscience dit l'auteur : 1. La sensation. 2. La conscience de soi. 3. La réflexion, la pensée abstraite et raisonnée. La perception s'est perdue en route ! Après cela, l'auteur passe à l'attention : question d'un grand intérêt, parce le freudisme ne résulte que d'une confusion entre conscience et attention. Si la conscience est une scène, l'attention est un projecteur spot. C'est nécessaire, sinon le fonctionnement de la conscience serait inefficace. Le prétendu "inconscient" n'est que la partie de la conscience où l'attention ne se porte pas ou peu, généralement parce que c'est désagréable. ici l'auteur fait un mélange nébuleux entre conscience et attention : deux sortes d'attention, "étroite" et "large" (?), "travailler l'attention pour préserver la conscience". D'un livre qui prétend développer une "pleine conscience", on attendrait plus de clarté !
Il y a plus. Partie de la conscience est un domaine "psychique", siège du paranormal (mais oui, il existe). Domaine où il est dangereux de s'aventurer. Et au-dessus, un domaine spirituel ; les pages 278 à 285 ne sont pas du tout convaincantes à ce sujet, pas plus que le tableau de Magritte qui tente de les illustrer. On n'est pas obligé de se préoccuper d'un "superconscient", mais à ce moment, qu'on ne parle pas de "pleine conscience".
Et les méthodes… Prendre conscience de sa respiration, j'ai essayé cela il y a quelque temps, en ayant entendu parler. Résultat pas du tout sain : énervement, anxiété. Il est normal que la respiration n'occupe pas tout le temps notre attention, pour ne pas perturber des pensées plus utiles. Ecouter les petits oiseaux ? Nous en sommes tous capables. La nature est vivante, c'est cela qu'elle nous apporte.
Notre pensée tend à être dispersée, fragmentée dit l'auteur. Pas tant que cela, mais ce sont nos opinions, nos idéologies, qui sont fragmentées et incohérentes : "tendances", préjugés, pressions de l'environnement, manipulations de toutes provenances, propagandes, publicités. Cela le livre n'en parle pas, on ne voit pas que cette méditation nous incite à penser par nous-mêmes, à avoir des opinions personnelles. Pas vraiment accepter, mais donner droit de cité à tout et n'importe quoi prône ce livre. Gardons notre liberté de pensée inaliénable ! Si nous désapprouvons de quelque chose et n'y pouvons rien faire, peut-être un jour on ne sait jamais !
Et encore, l'auteur nous parle du dualisme âme-corps de Descartes : "Descartes n'a jamais dit cela". J'ai les oeuvres complètes de Descartes, il ne m'a fallu qu'un instant pour trouver un passage où il le dit bien clairement. Et puis "Madeleine", pages 98-101 : l'auteur semble ne rien savoir des controverses sur l'identité du personnage...
Dans le disque, l'auteur nous susurre ses conseils, avec par moments une petite musique sirupeuse et crispante. Mélomanes s'abstenir ! La bonne musique est faite de tensions et détentes, de surprises, de contrastes.
Bref ce livre est peut-être la tasse de thé de beaucoup de gens, mais pas la mienne.
C'est inutilisable en l'état
Comme son nom l'indique il s'agit d'un ensemble de leçons de méditation.
Certains reprocheront aux ouvrages de Matthieu Ricard d'être trop théoriques, ici ce n'est pas le cas. Mais on peut reprocher au livre de Christophe André d'être, justement, trop axé "pratique"...
C'est pour cette raison que je lui ai retiré une étoile. En effet, cet ouvrage, bien que très bien fait, utile et bon dans l'ensemble, mérite, je pense, d'être complété par un ou deux de M. Ricard, plus théorique, plus profond à mon sens.
Si l'on devait comparer la méditation à la musculation, le livre de Christophe André serait un très bon programme d'entrainement. Mais l'efficacité d'un programme d'entrainement, si bon soit-il, ne peut être optimal qu'avec une certaine maitrise théorique de l'anatomie par exemple...
Bref, cela dit, le livre est très bon mais pour en apprécier pleinement le contenu, il se doit d'être complété par un peu de théorie...
Livré avec un CD, qui vient très bien compléter le livre et bien pratique pour se faire guider en audio.
Je recommande très fortement ce livre.
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Je ressens déja un vrai bénéfice
A acheter les yeux fermés !
