Caroline Fourest

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À propos de Caroline Fourest
Caroline Fourest est journaliste, éditorialiste, essayiste, scénariste, réalisatrice et co-fondatrice de la revue ProChoix (féministe, antiraciste et laïque), chroniqueuse à France Inter et à France Culture. Elle siège à la Fondation Anna Lindh (pour le dialogue entre les cultures).
Elle a écrit de nombreux essais remarqués sur l’extrême droite, l’intégrisme, le multiculturalisme et l’universalisme :
INNA, Grasset, 2014
LIBRE CHERCHEUR, Flammarion, 2013 (avec Etienne-Emile Baulieu).
QUAND LA GAUCHE A DU COURAGE Chroniques résolument laïques, progressistes et républicaines, Grasset, 2012.
LA VIE SECRÈTE DE MARINE LE PEN, Grasset-Drugstore, 2012 (avec Jean- Christophe Chauzy).
MARINE LE PEN démasquée, Grasset, 2011 (avec Fiammetta Venner) ; Le Livre de Poche, 2012.
LIBRES DE LE DIRE, avec Taslima Nasreen, Flammarion, 2010.
LES INTERDITS RELIGIEUX, Dalloz, 2010 (avec Fiammetta Venner).
LA DERNIÈRE UTOPIE. Menaces sur l’universalisme, Grasset, 2009.
LA TENTATION OBSCURANTISTE, Grasset, 2005 ; Le Livre de Poche, 2008.
LES NOUVEAUX SOLDATS DU PAPE. Légion du Christ, Opus Dei, traditionalistes, Panama, 2008 ; Le Livre de Poche, 2010 (avec Fiammetta Venner).
LE CHOC DES PRÉJUGÉS. L’impasse des postures sécuritaires et victimaires, Calmann-Lévy, 2007.
CHARLIE BLASPHÈME, Charlie Hebdo Éditions, 2006 (avec Fiammetta Venner).
FRÈRE TARIQ. Discours, stratégie et méthode de Tariq Ramadan, Grasset, 2005 ; Le Livre de Poche, 2010.
FACE AU BOYCOTT, Dunod, 2005.
TIRS CROISÉS. La laïcité à l’épreuve des intégrismes juif, chrétien et musulman, Calmann-Lévy, 2003 ; Le Livre de Poche, 2005 (avec Fiammetta Venner).
FOI CONTRE CHOIX. La droite religieuse et le mouvement prolife aux États-Unis, Villeurbanne, Golias, 2001.
LES ANTI-PACS OU LA DERNIÈRE CROISADE HOMOPHOBE, Paris, Éditions ProChoix, 1999 (avec Fiammetta Venner).
LE GUIDE DES SPONSORS DU FRONT NATIONAL ET DE SES AMIS, Paris, Raymond Castells, 1997 (avec Fiammetta Venner).
La plupart de ses livres sont édités en poche et ont reçu des prix : comme le Prix national de la laïcité, le Prix du livre politique, le prix Jean Zay, le Prix Aron-Condorcet, le Prix Fetkann ou le Prix Adrien Duvand de l’Académie des Sciences morales et politiques.
Elle a tenu pendant cinq ans une chronique « Sans détour » au sein du journal Le Monde, été journaliste à Charlie Hebdo et enseigné quatre ans sur « Multiculturalisme et universalisme » à Sciences-Po Paris.
Depuis 2003, Caroline Fourest a réalisé plusieurs films et documentaires
• Cahiers de doléances (LCP 2014-2015)
– Le blasphème en danger ?
– Haro sur les Roms ?
– Touche pas à mon genre ?
– Anti-Islam, la France ?
– Minorités ! Deux poids, deux mesures ?
– Trop d’immigrés ?
– Trop d’incivilités ?
• L’Hiver Turc
• Nos seins nos armes ! • Our breast our weapon.
• Les réseaux de l’extrême
• Les naufragés de Sion
• Les enragés de l’identité
• Les radicaux de l’islam
• Les obsédés du complot
• Marine Le Pen l’héritière
• Des petits soldats contre l’avortement
• La bataille des droits de l’Homme
• Certifiées vierges
• Soeur Innocenta
• Safia et Sara
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Livres de Caroline Fourest
Au Canada, des étudiants exigent la suppression d’un cours de yoga pour ne pas risquer de « s’approprier » la culture indienne. Aux États-Unis, la chasse aux sorcière traque les menus asiatiques dans les cantines et l’enseignement des grandes œuvres classiques, jugées choquantes et normatives, de Flaubert à Dostoïevski. Des étudiants s’offusquent à la moindre contradiction, qu’ils considèrent comme des « micros-agression », au point d’exiger des « safe space ». Où l’on apprend en réalité à fuir l’altérité et le débat.
Selon l’origine géographique ou sociale, selon le genre et la couleur de peau, selon son histoire personnelle, la parole est confisquée. Une intimidation qui va jusqu’à la suppression d’aides à la création et au renvoi de professeurs. La France croyait résister à cette injonction, mais là aussi, des groupes tentent d’interdire des expositions ou des pièces de théâtre… souvent antiracistes ! La police de la culture tourne à la police de la pensée. Le procès en « offense » s’est ainsi répandu de façon fulgurante. « L’appropriation culturelle » est le nouveau blasphème qui ne connaît qu’une religion : celle des « origines ». »C. F.Sans jamais vouloir revenir à l’ancien temps, Caroline Fourest trace ici une voie authentiquement féministe et antiraciste, universaliste, qui permet de distinguer le pillage de l’hommage culturel.
On raconte n’importe quoi à son sujet. On lui fait dire aussi n’importe quoi. Il y a ceux qui voudraient la « toiletter », l’adapter à l’Islam, l’accommoder, l’ouvrir ou tout céder. Et ceux qui, au contraire, voudraient interdire le voile a la plage ou a l’universite .
« Ni capitulation, ni persécution », disait Ferdinand Buisson, un des pères de l’école laïque. C’est la ligne de ce livre.
Il répond aux faux-procès, dévoile la guerre culturelle menée par les partisans du modèle américain, retrace l’histoire de la loi de 1905 et de l’école laïque jusqu’à nos jours, éclaire les lignes de fractures, et propose un manifeste pour une politique réellement laïque, fidèle à l’esprit de la Séparation.
Lucide, limpide et indispensable, cet ouvrage défend une vision combattive et équilibrée du modèle français de laïcité, qui n’est pas un glaive, mais un bouclier.
Nous l'avons vue grandir à l'ombre d'un père qui a hanté notre vie politique pendant quarante ans. Elle a pris sa place mais refuse celle du diable. Avec sa blondeur, son sourire parfois dérangeant, la dureté de ses formules, sa voix incomparable, Marine Le Pen, a tout compris à son époque, se joue des médias et prend la lumière. Mais elle demeure une inconnue.
Au sein de l'extrême droite, beaucoup lui reprochent un vocabulaire "politiquement correct", pensé pour faire "du chiffre électroral". A l'extérieur, il a suffi de peu d'efforts — se tenir à l'écart du pire — pour nous apparaître comme fréquentable. L'est-elle vraiment ?
Pour répondre à cette question, il faut entrer dans la vie de Marine Le Pen, percer à jour ses motivations et savoir qui l'entoure vraiment. Décrypter son opération "dédiabolisation". Dévoiler son OPA sur la laïcité. Décortiquer son revirement sur l'économie.
Pendant des mois, Caroline Fourest et Fiammetta Venner ont enquêté, disséqué, écouté. Témoins, anciens du FN, compagnons de route, stratèges de passage ou doctrinaires endurcis. Elles ont interrogé sans fard Marine et Jean-Marie Le Pen. Exhumé des documents, croisé les programmes, surfé sur les sites de toutes tendances et ont rassemblé les images de l'album de famille frontiste. Elles nous racontent les dessous d'un clan unique par son système de cour, ses rêves de grandeur et ses petits arrangements.
Le Front National — que d'anciens militants accusent d'être surtout un "Front familial" — peut-il vraiment donner des leçons ? Son nouveau programme est-il si différent de l'ancien ? Marine Le Pen veut-elle "tuer le père" ? Ou le réhabiliter ? Changer le FN ou le faire gagner ?
Désormais, nous savons.
Marine Le Pen, une candidate comme une autre ?
À l'aube d'une élection présidentielle capitale, le cas Marine Le Pen divise : peut-on la considérer comme une candidate comme une autre ? N'est-elle qu'un visage plus jeune des idées de son père ou l'incarnation d'un nouveau nationalisme ? Qui est réellement cette femme qui fascine autant qu'elle révulse ? C'est à ces questions que Caroline Fourest a tenté de répondre en enquêtant sur sa vie : sa famille si singulière, sa jeunesse dans le sérail du FN, sa vie de château, les problèmes qu'ont pu lui causer son nom de famille, ses études d'avocate, son goût pour la fête, ses amitiés étonnantes, les coulisses de la conquête du parti jusqu'au passage de flambeau…
Marine Le Pen, trop souvent perçue à travers l’image figée de commandeur taillée par son parti, n'aura plus aucun secret pour vous après la lecture de cette BD-enquête écrite par la journaliste Caroline Fourest (qui lui a consacré une récente biographie très complète publiée chez Grasset) et impitoyablement croquée par Jean-Christophe Chauzy.
Caroline Fourest
Après l’immense émotion qui a suivi l’attentat contre Charlie Hebdo, Caroline Fourest revient sur ces voix qui, au nom de la « responsabilité », de la peur d’ « offenser » ou du soupçon d’ « islamophobie », n’ont pas voulu « être Charlie ».
Dans cet essai pédagogique sans concessions, elle recadre les débats sur la liberté d’expression et alerte sur les dangers d’une mondialisation de l’intimidation. Elle clarifie la ligne de fracture entre laïcité à la française et relativisme anglo-saxon. Entre droit au blasphème et incitation à la haine. Entre Charlie et Dieudonné. Entre rire du terrorisme, et rire avec les terroristes.
De la Conférence de Durban à la pétition des « indigènes de la République » en passant par le débat sur les signes religieux à l'école et les forums sociaux européens de Londres (où l'un des responsables d'ATTAC se fit huer pour avoir défendu la laïcité à la française), la gauche associative a perdu tous ses repères. Au nom des mêmes valeurs et des mêmes mots, au nom du féminisme, de la laïcité, de l'égalité, du progrès, au nom de l'anti-racisme, deux gauches s'opposent aujourd'hui. Jusqu'à ne plus se reconnaître. Jusqu'à ne plus participer aux mêmes manifestations. Jusqu'à se haïr. Jusqu'à reconsidérer une histoire qui traverse le vingtième siècle.
Caroline Fourest, engagée depuis toujours contre les extrémismes (Front National, homophobie, racisme, antisémitisme), à travers ses livres, et sa revue ProChoix, est au c½ur de ce débat. Les associations avec qui elle militait hier pour le PaCS et contre les intégristes chrétiens... sont parfois aujourd'hui pour le voile et aux côtés des intégristes musulmans. Elle refuse ce piège. Elle pense qu'on peut être laïque et tolérant. Préférer une femme libre à une femme en burqa. Sans pour autant être « islamophobe » ou pro-Bush. Comme semble le penser une certaine gauche aveugle au point de rejouer la complainte des « idiots utiles ».
Inlassablement et selon la méthode éprouvée de son Frère Tariq, Caroline Fourest se fait pédagogue et pamphlétaire. Elle cite, enquête, contredit, récuse : pour qu'une certaine gauche renonce à cette nouvelle tentation totalitaire.
A vingt-trois ans, Inna Shevchenko est célèbre. Qui ne connaît ses yeux verts, ses cheveux blonds couronnés de fleurs, ses seins nus, peints de slogans noirs dénonçant les religions, les dictatures et la prostitution ?
Pourtant, l’icône politique reste une énigme. Qui est vraiment cette élève brillante, éduquée par un père colonel dans l’Ukraine post-soviétique ? Comment a-t-elle découvert l’engagement politique au lycée, au moment de la Révolution orange, avant de se jeter à corps perdu dans le mouvement Femen ? Qui est cette femme battue et arrêtée cent fois, torturée en Biélorussie, fuyant son pays après avoir tronçonné une croix en soutien aux Pussy Riots ?
Caroline Fourest a accompagné Inna dès le premier jour de son exil à Paris. Elle s’est engagée avec elle, parfois contre elle... Lors des combats de rue face à Civitas, pour sauver Amina en Tunisie. Paris serait-elle redevenue la capitale de la révolution ? Bien plus que le portrait d’une héroïne fascinante, ce livre raconte l’odyssée d’une frondeuse tourmentée, tentée par le nihilisme, qui exige en tout la liberté mais s'impose une vie de soldate.
Dans ce récit haletant, tout est vrai : la solitude, la force d’âme, le goût un peu âcre de la vérité. Tour à tour enquêtrice, conseillère, amie, amoureuse et femme libre, Caroline Fourest raconte à la fois ses doutes, leurs combats et leur romance. Et pour la première fois, se livre.
Caroline Fourest et Fiammetta Venner se sont plongées dans les documents, les témoignages, les interviews et les textes sacrés. Elles apportent un cinglant démenti à cette illusion en démontrant que, sur bien des points (comme les droits des femmes, la sexualité, l’intolérance culturelle ou la violence), le monde dont rêvent les intégristes musulmans ressemble à s’y méprendre à celui prôné par les intégristes juifs et chrétiens. Mieux, malgré les apparences d’un choc des religions, leurs actions convergent vers un monde toujours plus instable et de moins en moins sécularisé dont tous profitent.
La véritable ligne de fracture, loin d’isoler l’Islam du « reste du monde », pourrait surtout séparer partout dans le monde les démocrates des théocrates – autrement dit, les partisans d’une cité ouverte, tolérante et protectrice des libertés individuelles –, des intégristes, fondamentalement d’accord pour prendre la laïcité sous les tirs croisés de leurs fanatismes.
Ce livre analytique par son ton et sa méthode, mais explosif par les questions qu’il soulève et les réponses qu’il apporte, est un signal d’alarme pour tous les défenseurs des libertés et de la laïcité.
La France qui a peur ne veut voir dans celle des cités que délinquants, islamistes et graines de terroristes insolubles dans la République. Cette France qui fait peur, trop souvent laissée pour compte, hurle à la discrimination, au racisme et à l'"islamophobie".
Dans cette cacophonie de lieux communs, personne ne s'entend, car personne n'écoute, chacun se contentant de projeter sur l'autre ses fantasmes et ses préjugés, ses angoisses et ses frustations. Résultat : le contrat social qui a fait de la France un pays de mélanges et de rencontres bat sérieusement de l'aile.
Pour éviter qu'il ne finisse en miettes, Caroline Fourest propose une remise à plat radicale des idées reçues qui prospèrent de part et d'autre. Systématiquement, avec rigueur et impartialité, elle les recense, les décortique et les analyse :
- La France est-elle victime de l'islamisation ?
- la polygamie est-elle responsable des émeutes de novembre 2005 ?
- La presse est-elle "islamophobe" ?
- La France est-elle raciste ?
- La justice est-elle laxiste ?
- Deux poids, deux mesures ?
- Le modèle anglo-saxon fonctionne-t-il mieux ?
Sans fantasmes ni angélisme, Caroline Fourest répond aux questions des Français. De tous les Français. Ceux qui risquent de céder aux amalgames. Et ceux qui risquent de répondre aux amalgames par d'autres amalgames.
Le catholicisme donne parfois le sentiment d’avoir réussi son aggiornamento. Pourtant, les années Jean-Paul II et Benoît XVI sonnent comme une revanche : celle des intransigeants. En l’espace de deux pontificats, les voilà devenus les nouveaux soldats du Vatican au détriment des ordres anciens et plus encore des catholiques modernistes. Jusqu’où ira ce virage ? Jusqu’à faire du concile de Vatican II une parenthèse ? Jusqu’à Vatican moins II ? C’est ce qu’ont voulu savoir Caroline Fourest et Fiammetta Venner en enquêtant sur les relations complexes qu’entretient Rome avec trois courants sulfureux du catholicisme contemporain : l’Opus Dei, la Légion du Christ et les traditionalistes.
Ce petit ouvrage propose un tour d'horizon, non exhaustif, des différents interdits prononcés au nom du religieux, tout particulièrement au nom des trois religions monothéistes (islam, christianisme et judaïsme).
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