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Carnets (Tome 2-Janvier 1942 - mars 1951) Poche – 19 septembre 2013
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- ISBN-102070454053
- ISBN-13978-2070454051
- ÉditeurFOLIO
- Date de publication19 septembre 2013
- LangueFrançais
- Dimensions11 x 1.5 x 18 cm
- Nombre de pages de l'édition imprimée384 pages
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Description du produit
Biographie de l'auteur
Détails sur le produit
- Éditeur : FOLIO (19 septembre 2013)
- Langue : Français
- Poche : 384 pages
- ISBN-10 : 2070454053
- ISBN-13 : 978-2070454051
- Poids de l'article : 200 g
- Dimensions : 11 x 1.5 x 18 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 90,141 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
- Commentaires client :
À propos de l'auteur

Albert Camus naît à Mondovi, en Algérie, en 1913. Pendant la seconde guerre mondiale, il intègre un mouvement de résistance à Paris, puis devient rédacteur en chef du journal «Combat» à la Libération. Romancier, dramaturge et essayiste, il signe notamment «L'étranger» (1942) et «La Peste» (1947), et reçoit le prix Nobel de littérature en 1957. Il meurt en 1960 dans un accident de voiture.
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L’être humain et la société humaine
En 1942 Albert Camus note : ‘Pour La Peste : Il y a chez les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser.’
Pour lui, le but ultime de toute action politique et sociale doit être le bonheur de l’ensemble de la population. Ce bonheur ne peut être assuré que par deux principes cardinaux : la liberté et la justice.
D’abord la liberté, puis la justice
En 1945, Albert Camus note : ‘je choisis la liberté. Car même si la justice n’est pas réalisée, la liberté réserve le pouvoir de protestation contre l’injustice et sauve la communication.’ Pour lui, en fait, ‘toute l’histoire du monde est l’histoire de la liberté. Dieu lui-même, s’il existait, ne pourrait modifier le passé. Mais, l’avenir ne lui appartient ni plus ni moins qu’à l’homme.’
Quant à cette histoire du monde, ‘l’existentialisme a gardé du hégélianisme son erreur fondamentale qui consiste à réduire l’homme à l’histoire. Mais, il n’en a pas gardé la conséquence qui est de refuser en fait toute liberté à l’homme.’
Socrate
Sur un point précis, Albert Camus n’a pas raison : son admiration pour Socrate, car ce dernier était un antidémocrate. Dans ses ‘Conversations avec Socrate’, Xénophon relate la réponse suivante de Socrate quant aux régimes politiques (trad., du texte anglais) : ‘Lorsque le gouvernement est constitué d’hommes qui répondent aux exigences légales, il considérait l'institution d'être une aristocratie; quand il est constitué d’hommes qui répondent à des qualifications de propriété, une ploutocratie; quand il est constitué par n’importe qui, une démocratie.’
Ce que cette position antidémocratique impliquait réellement, nous pouvons également le lire dans Xénophon (‘Helléniques’) : Quand Sparte a battu Athènes en 404, elle a mis immédiatement un gouvernement oligarchique de laquais en place (les Trente, dont deux oncles de Platon). Ces oligarques ont tout de suite donné l’ordre de massacrer leurs opposants démocratiques (surtout au Pirée); au total, plus de Grecs ont été tués en quelques mois que pendant les dix années de guerre par tous les Péloponnésiens ensemble. Un vote ‘démocratique’ continuait à être admis légalement, mais il fallait voter ouvertement!’
Ces carnets ne constituent pas une bonne introduction à l’œuvre d’Albert Camus. Les notes sont trop hétéroclites. Je recommanderais de lire d’abord ‘Le Mythe de Sisyphe’ en tant qu’essai philosophique et en tant que roman, ‘Le Premier Homme’, ‘l’Etranger’ ou ‘La Peste’.
A lire par tous les fanas de l’auteur.