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Arlington Park Relié – 26 décembre 2006
Rachel Cusk (Auteur) Trouver tous les livres, en savoir plus sur l'auteur. Voir résultats de recherche pour cet auteur |
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- Nombre de pages de l'édition imprimée256 pages
- LangueAnglais
- ÉditeurFarrar Straus & Giroux
- Date de publication26 décembre 2006
- Dimensions14.61 x 2.54 x 21.59 cm
- ISBN-100374100802
- ISBN-13978-0374100803
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Détails sur le produit
- Éditeur : Farrar Straus & Giroux (26 décembre 2006)
- Langue : Anglais
- Relié : 256 pages
- ISBN-10 : 0374100802
- ISBN-13 : 978-0374100803
- Poids de l'article : 408 g
- Dimensions : 14.61 x 2.54 x 21.59 cm
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C’est avec un immense plaisir que pour la seconde fois (j’avais lu ce roman peu après sa sortie) je retrouve la plume aiguisée, souvent tranchante, de Rachel Cusk et l’atmosphère lourde, parfois suffocante (malgré la pluie qui ne cesse de tomber de la première à la dernière page) de Arlington Park. Plusieurs soirs de suite, une fois la maison silencieuse, je n’eus qu’une hâte : celle de retrouver les habitantes de Arlington Park et de leur accorder toute mon attention, me laissant aller à leurs confidences. J’appréhendais un peu cette relecture. Ce roman que j’avais adoré, me ferait -il le même effet pratiquement dix ans plus tard ? Avec les années, on évolue. La perspective que nous avons des choses perdure-t-elle ? Personnellement, je ne le pense pas. Néanmoins, c’est avec un plaisir inchangé que j’ai partagé vingt quatre heures de la vie de ces femmes qui divulguent les plus profondes et les plus personnelles de leurs pensées et ce, sans détour :
» Eh bien, dit-elle, espérons que vous ne finirez pas comme ça.
– Pas question ! cracha Sara. Aucune chance. Je n’aurai pas d’enfants. Je vivrai seule. Et je ne me marierai jamais. Le mariage est l’autre nom de la haine.
Eh bien voilà, pensa Juliet. »
L’aliénation domestique et conjugale est un thème que j’affectionne en littérature. Tout d’abord, parce que celui-ci concerne beaucoup de femmes mais aussi et surtout parce que, et ce bien que nous soyons au 21ème siècle, il est toujours tabou ! Arlington Park en est la parfaite illustration et Rachel Cusk, l’excellente ambassadrice. J’ai senti du Virginia Woolf dans cette auteure contemporaine.
Beaucoup ont trouvé ce livre plat. Sans histoire. Je partage leur avis sur ce dernier point : ce livre est sans réelle histoire. Tisser une histoire autour de personnes sans histoires, les mettre à nue, plonger dans leur intimité, montrer leur fragilité, leur exaspération, leurs peurs, leurs doutes…A mes yeux, ce sont de fantastiques histoires que celles de ces femmes au foyer…désespérées, on doit bien le dire, immobilisées dans leur solitude et leur chagrin. Mais, si elles sont malheureuses, après tout, elles n’ont qu’à prendre leur vie en main me direz-vous ?
Observez Juliet, Solly, Christine, Maisie ou encore Maggie et vous en arriverez peut-être à la conclusion qu’il n’est pas si facile de mettre un terme au sacrifice de soi. Ce roman très noir est aussi très réaliste. Cliché également ? Je répondrais par l’affirmative si je pouvais ajouter « alors la vie l’est aussi »…
Elles sont toutes mères, mariées et désespérées.
Rachel Cusk nous fait simultanément pénétrer dans leurs belles maisons pathétiques et dans leurs cerveaux frustrés : ces femmes ont laissé passer le coche du féminisme. Aussi bien assujetties à leurs maris qu'à leurs enfants, à leurs belles maisons qu'à l'image qu'elles renvoient, elles sont, en définitive, engluées dans une solitude infinie qui engendre cogitations et pics de haines (envers les hommes essentiellement).
L'ennui transpire d'"Arlington Park" ; l'ennui et l'immobilisme.
Malgré leurs emplois du temps qu'elles disent "chargés", elles ne font rien. Leurs vies sont subies et vides de sens (l'expédition au centre commercial est terrible).
On commence doucement avec un bout de la vie d'une Juliet qui tente, tant bien que mal, de maîtriser sa rage et l'on achève le livre en apothéose par un dernier chapitre implacable consacré à une Christine ridicule que sa propre frustration conduit à un égocentrisme tragique.
Ainsi va le roman : crescendo.
On a l'impression qu'à chaque fin de page, l'une ou l'autre va soit descendre tout le monde au fusil d'assaut, soit se jeter du haut d'un pont. En réalité, c'est bien plus subtil et vicieux que cela...
L'atmosphère lourde du roman a été, pour moi, franchement difficilement supportable. Certainement parce qu'entre autre, l'image que renvoie Cusk des femmes est tellement réaliste qu'on retrouve forcément un peu de nous-mêmes dans l'un des personnages (là, je m'adresse aux lectrices évidemment).
Cusk aborde sans pitié les thèmes du sacrifice de soi, des compromis consentis essentiellement par les femmes, des haines accumulées au sein des couples, des rancoeurs vieilles comme le monde.
Son écriture lucide et sans pathos ne va pas sans rappeler celle de Virginia Woolf.
"Arlington Park" m'a laissé un goût amer assez déplaisant tant il est réaliste (miroir, miroir...).
Il faut aussi préciser qu'il n'est pas simple à lire : le fond aussi bien que la forme sont denses ; le style de Rachel Cusk est épais et pas franchement consensuel. Je suis heureuse de m'être accrochée car en définitive, ce livre m'a littéralement scotchée.
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